Procès de l'assassinat de Samuel Paty: la collégienne qui a menti s'excuse auprès de sa famille

Vue générale du palais de justice de l'île de la Cité où se déroule le procès de huit personnes accusées d'avoir participé à la décapitation du professeur d'histoire français Samuel Paty en 2020 lors d'une attaque devant son école à Conflans-Sainte-Honorine, dans la banlieue parisienne, en France, le 4 novembre 2024.

La collégienne qui avait accusé Samuel Paty, le professeur d'histoire-géographie assassiné le 16 octobre 2020, d'avoir montré des caricatures de Mahomet nu et d'avoir prétendument discriminé des élèves musulmans a été entendue ce mardi 26 novembre. L'adolescente a commencé sa prise de parole par des excuses.

À la barre, la jeune fille de 17 ans répond timidement aux questions du président de la cour d'assises, rapporte notre journaliste, Amélie Beaucour. En courte jupe plissée, gilet zippé noir sans manches sur chemise blanche, Nina (son prénom a été modifié), le teint mat, les cheveux relevés en chignon, boucles aux oreilles, parle d'une voix très basse, semblant mesurer chacun de ses mots.

Dans le box, un accusé l'écoute attentivement. Il s'agit de son père, Brahim Chnina, 52 ans, poursuivi pour avoir publié sur les réseaux sociaux des messages puis des vidéos « haineuses » contre Samuel Paty. Il risque 30 ans d'emprisonnement. En raison de ses liens de parenté avec l'un des accusés, Nina n'a pas à prêter serment, mais « cela ne vous interdit pas de parler avec franchise », la prévient le président Franck Zientara.

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