Procès de l'assassinat de Samuel Paty: la collégienne qui a menti s'excuse auprès de sa famille
La collégienne qui avait accusé Samuel Paty, le professeur d'histoire-géographie assassiné le 16 octobre 2020, d'avoir montré des caricatures de Mahomet nu et d'avoir prétendument discriminé des élèves musulmans a été entendue ce mardi 26 novembre. L'adolescente a commencé sa prise de parole par des excuses.
À la barre, la jeune fille de 17 ans répond timidement aux questions du président de la cour d'assises, rapporte notre journaliste, Amélie Beaucour. En courte jupe plissée, gilet zippé noir sans manches sur chemise blanche, Nina (son prénom a été modifié), le teint mat, les cheveux relevés en chignon, boucles aux oreilles, parle d'une voix très basse, semblant mesurer chacun de ses mots.
Dans le box, un accusé l'écoute attentivement. Il s'agit de son père, Brahim Chnina, 52 ans, poursuivi pour avoir publié sur les réseaux sociaux des messages puis des vidéos « haineuses » contre Samuel Paty. Il risque 30 ans d'emprisonnement. En raison de ses liens de parenté avec l'un des accusés, Nina n'a pas à prêter serment, mais « cela ne vous interdit pas de parler avec franchise », la prévient le président Franck Zientara.
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