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En procès pour fraude, Trump dénonce un « simulacre » et un juge « voyou »

Donald Trump lors d'un meeting à Hershey, en Pennsylvanie, en décembre 2019.  - Credit:BRENDAN SMIALOWSKI / AFP
Donald Trump lors d'un meeting à Hershey, en Pennsylvanie, en décembre 2019. - Credit:BRENDAN SMIALOWSKI / AFP

Donald Trump et deux de ses fils sont accusés d'avoir surévalué de milliards de dollars dans les années 2010 leur patrimoine immobilier. En procès civil à New York lundi 2 octobre, l'ancien président américain s'en est pris à un « simulacre » de justice incarnée par une procureure « raciste » et un juge « voyou ».

Costume bleu marine, cravate bleu électrique, visage fermé, le corps légèrement voûté et la tête un peu rentrée dans les épaules, le milliardaire a passé sa première demi-journée flanqué de deux de ses avocats, Chris Kise et Alina Habba, assis en face du juge new-yorkais Arthur Engoron qui va présider les débats pendant des semaines.

En arrivant au palais de justice de Manhattan, il a accusé devant une forêt de caméras la procureure en chef de l'État de New York Letitia James, plaignante dans cette affaire et qui lui réclame 250 millions de dollars, d'être « raciste » et d'être un « spectacle d'horreur ». Il a qualifié ce procès au civil – l'un des premiers d'une longue série qui se poursuivra en 2024 – d'« arnaque » et de « simulacre ». À la mi-journée, il est sorti du prétoire pour dénoncer devant la presse une « situation scandaleuse » et s'attaquer à un « juge voyou ». À l'extérieur, une dizaine de partisans et d'opposants se font face, séparés par les forces de l'ordre.

« Faire des affaires »

Ce procès au civil, qui pourrait menacer l'empire économique de l'homme d'affaires, surtout son groupe familial Trump Organization, a commencé par des décl [...] Lire la suite