Procès d'un ancien barman après des menaces de mort à l'encontre de l'avocat Dupont-Moretti

Eric Dupond-Moretti lors du dernier jour du procès Merah, à Paris le 02 novembre.

Une sanction minimale a été requise ce vendredi contre l'individu qui avait promis «une balle dans la tête» à l'avocat d'Abdelkader Merah.

C’est une simple peine de travail d’intérêt général avec une obligation de soins et de travail qui a été requise ce vendredi matin par le parquet à l’encontre d’un homme qui avait adressé des menaces de mort à l’avocat Eric Dupond-Moretti. Le 4 octobre, le prévenu l’avait invectivé sous l’adresse dupondmorettituvasprendrecher@gmail.com, via le site du cabinet d’avocat. Le prévenu lui avait alors écrit: «Si Merah s’en sort, tes deux enfants et toi subiront (sic) la même chose que les enfants de l’école Ozar Hatorah, une balle dans chaque tête», alors que le procès d’Abdelkader Merah était toujours en cours devant la Cour d’assises spécialement composée de Paris.

Les acteurs du procès ont, de concert, tourné leurs interventions vers la nécessité de préserver l’Etat de droit et la défense de chaque citoyen, quitte à en rester au plan symbolique. Francis Szpiner, l’avocat du célèbre avocat, est longuement revenu sur la nécessité de «garder nos principes» à l’heure où le pays est en proie au terrorisme sollicitant seulement du tribunal un euro symbolique de réparation du préjudice moral. Le conseil de l’Ordre des avocats, venant en renfort, a renchéri en estimant ces menaces «particulièrement importantes à un moment particulièrement difficile»… Il a pu également rappeler que la justice se trouve dans un «moment où l’indépendance de l’avocat, du juge, du parquet doit se faire totale» alors même que les faits, des menaces proférées en plein procès Merah, relèveraient d’une véritable «tentative d’intimidation». Point d’orgue, sous la référence du célèbre et défunt avocat Jacques Vergès, le procureur de la République s’est associé aux plaidoiries des parties civiles en rappelant que «chaque criminel ou contrevenant a le droit à une défense de qualité exercée par un avocat embrassant la robe contre la vindicte populaire». Bref, (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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