Procès des assistants du RN : Marine Le Pen dénonce la "violence des réquisitions" contre elle et son parti
Mise en cause dans l'affaire des assistants parlementaires du RN, l'ancienne présidente du parti dénonce la "violence des réquisitions" du procureur, qui réclame contre elle la peine de cinq d'inéligibilité.
"Ce n'est pas une surprise, je me suis fait mon opinion au bout de quelques jours d'audience". Résignée, Marine Le Pen a dénoncé ce mardi 13 novembre la "violence des réquisitions" après que le parquet a demandé cinq ans de prison dont deux ferme aménageables, et cinq ans d'inéligibilité, contre l'ancienne patronne du RN.
"Je note que le parquet est outrancier dans ses réquisitions, notamment la réclamation de l'exécution provisoire dont il veut frapper l'ensemble de ceux qui sont poursuivis", a fustigé Marine Le Pen, mise en cause comme 26 autres personnes dans ce procès des assistants parlementaires du FN (devenu RN).
Volonté de "ruiner le parti"
"Je pense que la volonté du parquet est de priver les Français de la capacité de voter pour ceux qu'ils souhaitent", et de "ruiner le parti", a ajouté la triple candidate à la présidentielle.
Les procureurs ont annoncé lors des réquisitions réclamer des peines d'inéligibilité à l'encontre de tous les prévenus dont Marine Le Pen, "modulées" en fonction des responsabilités de chacun.
Le parquet a demandé à ce que cette peine soit assortie d'une "exécution provisoire", c'est-à-dire qu'elle s'applique immédiatement, même s'ils font appel.