Procès du 13-Novembre: «Mon métier de dessinatrice d'audience, c'est un métier de transmission»

Alors que se tient mercredi 21 août la journée internationale du souvenir en hommage aux victimes du terrorisme, RFI est allé à la rencontre de la reporter-aquarelliste Noëlle Herrenschmidt qui dessine sur le vif les grands procès français depuis près de 40 ans. Elle raconte ses souvenirs du procès des attentats du 13-Novembre, qu'elle a couvert du début à la fin.

Depuis près de 40 ans, Noëlle Herrenschmidt est reporter-aquarelliste. Après plusieurs reportages en Inde ou au Vietnam, elle est envoyée par le journal La Croix à Lyon couvrir le procès du nazi Klaus Barbie et découvre par la même occasion l’illustration judiciaire, une passion qui ne va plus la quitter.

Cette expérience déterminante va l’amener à couvrir de nombreux autres procès : Papon, Touvier, Clearstream, Dumas, le sang contaminé… En 2021, l’illustratrice va couvrir le dernier procès de sa carrière et sans doute l’un des plus marquants, celui des attentats du 13-Novembre 2015. À 81 ans, l'illustratrice, qui en a aujourd'hui 84, se plonge alors corps et âme dans ce procès. « Je ne pouvais pas manquer une telle occasion », affirme Noëlle Herrenschmidt qui tirera un ouvrage Juger le 13-Novembre. Une réponse démocratique à barbarie de ces dix mois passés à assister aux audiences et à en représenter sur le vif ce qu’elle a devant les yeux le plus fidèlement possible.

RFI : Le procès des attentats du 13-Novembre a été un procès hors normes à tous les points de vue. Vous avez couvert beaucoup de procès importants, qu’est-ce que celui-ci avait de différent ?


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