Le prix Nobel de littérature 2024 remis à la Sud-Coréenne Han Kang
Le quatrième Prix Nobel de la semaine était remis ce jeudi à Stockholm. L’autrice de 53 ans a notamment été choisie « pour sa prose poétique intense ».
PRIX NOBEL - Semaine des Nobel, jour 4 à Stockholm. Après le « microARN » lundi et des travaux sur l’intelligence artificielle mardi et mercredi, le prix Nobel de littérature a été remis ce jeudi 10 octobre à la Sud-Coréenne Han Kang. Cette autrice de 53 ans, qui écrit des poèmes et romans en coréen, a été récompensée « pour sa prose poétique intense qui affronte les traumatismes historiques et expose la fragilité de la vie humaine », a commenté le jury dans un communiqué.
Il s’agit du quatrième Prix Nobel décerné cette semaine en Suède, après ceux de médecine, physique et chimie.
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The 2024 #NobelPrize in Literature is awarded to the South Korean author Han Kang “for her intense poetic prose that confronts historical traumas and exposes the fragility of human life.” pic.twitter.com/dAQiXnm11z— The Nobel Prize (@NobelPrize) October 10, 2024
Parallèlement à l’écriture, Han Kang s’est également consacrée à l’art et à la musique, ce qui se reflète dans l’ensemble de sa production littéraire.
Le succès de son roman La Végétarienne en 2007
« L’œuvre de Han Kang se caractérise par cette double exposition de la douleur, une correspondance entre le tourment mental et le tourment physique, en lien étroit avec la pensée orientale », a précisé l’Académie suédoise.
L’autrice, née le 27 novembre 1970 à Gwangju en Corée du Sud, a « une conscience unique des liens entre le corps et l’âme, les vivants et les morts, et, par son style poétique et expérimental, elle est considérée comme novatrice dans le domaine de la prose contemporaine », a dit devant la presse le président du comité Nobel Anders Olsson.
Han Kang a percé au niveau international avec son roman La Végétarienne (2007). Écrit en trois parties, le livre dépeint les conséquences violentes du refus de sa protagoniste Yeong-hye de manger de la viande, entraînant son rejet brutal par son entourage.
C’est la première Sud-Coréenne à remporter le Prix Nobel de littérature. Le seul autre Sud-Coréen couronné d’un prix Nobel - de la paix - remonte à l’an 2000, lorsque l’ancien président (de 1998 à 2003) Kim Dae-Jung a été sacré pour « son travail pour la paix et la réconciliation avec la Corée du Nord ».
L’an dernier, le dramaturge norvégien Jon Fosse avait remporté la prestigieuse récompense de belles lettres.
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