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Prix Nobel d’Annie Ernaux : Mélenchon « pleure de bonheur »

French MP and leader of French leftist La France Insoumise (LFI) party and of left-wing coalition NUPES (Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale - New People's Ecologic and Social Union) Jean-Luc Melenchon looks on during a press conference on the political record in Paris on July 5, 2022. (Photo by Emmanuel DUNAND / AFP)

POLITIQUE - « Annie Ernaux, Nobel de littérature. On en pleure de bonheur. Les lettres francophones parlent au monde une langue délicate qui n’est pas celle de l’argent ». C’est en ces termes, postés sur le réseau social Twitter, que Jean-Luc Mélenchon a rendu hommage à Annie Ernaux, sacrée prix Nobel de Littérature, ce jeudi 6 octobre 2022.

Le leader insoumis a été l’un des premiers responsables politiques à se réjouir publiquement de cette nouvelle. Il faut dire qu’il connaît bien l’écrivaine, qui fait partie de son « parlement de l’union populaire » et qui lui a apporté son soutien aux présidentielles de 2017 et 2022.

La première fois, dans un texte publié sur Mediapart et signé par d’autres artistes et intellectuels ; la seconde, dans une tribune au HuffPost, à l’occasion du 8 mars 2022.

« Pour moi, c’est Mélenchon »

« Pour moi, c’est Jean-Luc Mélenchon qui va le plus loin dans la réalisation concrète de l’égalité entre hommes et femmes », écrivait alors la romancière qui citait, par exemple, la proposition de consacrer 1 milliard d’euros « à l’éradication des violences faites aux femmes » ou « un congé paternité de même durée que le congé maternité ».

« Une grande erreur consisterait à dissocier la lutte spécifique des femmes de la lutte contre toutes les discriminations sociales. Pour ma part, je n’ai jamais séparé les deux », expliquait l’autrice des Années et de La Place.

L’engagement social d’Annie Ernaux se lit dans ses romans, dans son style de vie - la Normande d’Yvetot née de parents ouvriers et petits commerçants qui a élu résidence à Cergy, en banlieue parisienne et dans ses engagements politiques. Rien ne nous dit en revanche ce qu’elle a pu penser du soutien récent de Jean-Luc Mélenchon à son dauphin Adrien Quatennens, qui a reconnu le 18 septembre dernier avoir commis des violences sur son épouse.

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