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Prix Nobel de Chimie, robot humanoïde et explosion de gazoducs sous-marins : l'actu des sciences en ultrabrèves

Au sommaire des ultrabrèves du 5 octobre 2022 : le prix Nobel de Chimie attribué aux américains Carolyn R. Bertozzi, Karl B. Sharpeless et au Danois Morten P. Meldal, la présentation d'un nouveau robot humanoïde par Elon Musk ou encore l'explosion de deux gazoducs au large de la mer baltique.

L’actualité scientifique du 5 octobre 2022 c’est :

En chimie : Le prix Nobel de chimie 2022 attribué à Carolyn R. Bertozzi, Morten Meldal et K. Barry Sharpless.

  • Le prix Nobel de chimie 2022 récompense les Américains Carolyn R. Bertozzi et K.Barry Sharpeless et le Danois Morten Meldal.

  • L’Américain et le Danois ont développé la chimie click, qui consiste à clipper deux molécules l’une à l’autre tel un bouton-pression. Nouvelle forme de combinaison moléculaire notamment utilisée en pharmacologie, pour cartographier l’ADN ou créer de nouveaux matériaux.

  • L’Américaine Carolyn R. Bertozzi invente la chimie bio-orthogonale, permettant de réaliser des réactions chimiques artificielles dans un organisme.


En high-tech : Tesla présente un robot humanoïde, qu’Elon Musk veut produire par "millions".

  • Elon Musk a présenté au tesla AI Day 2022 de Palto Alto (Californie) le nouveau robot humanoïde Optimus : "Bumble C".

  • Selon Musk, Optimus sera amené à réaliser des tâches répétitives à la place des humaines pour la modeste somme de 20 000 euros d’ici trois à cinq ans.

  • Des fonctionnalités de sécurité permettront d’éviter un "scénario à la Terminator".


En nature et environnement : Sabotage des gazoducs Nord Stream : une attaque hybride qui démontre la vulnérabilité des infrastructures sous-marines.

  • En mer Baltique, les gazoducs sous-marins Nord Stream 1 et Nord Stream 2 reliant la Russie à l’Allemagne et permettant l'approvisionnement de gaz ont été victime d’un "acte de sabotage délibéré" selon l’Otan. On ne connait ni l'auteur ni les motifs de ces faits qualifiant cet acte " d'attaque hybride", pouvant être interprétés comme un acte de guerre sous-marine ou guerre du gaz selon le magazine Spiegel.

  • Cet évènement soulève le problème de la protection des infrastructures sous-marines, pouvant être installées jusqu’à 8.000 mètres de profondeur, mais ne pouvant pas être protégées sur toute la longueur pour plusieurs raisons.

  • Des mesures de sécurités autour des zones de turbulences on[...]

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