Printemps arabes. En Tunisie, la “wrong generation” se soulève

Dix ans après la révolution, la Tunisie est à nouveau en ébullition. Parmi les manifestants, un groupe s’est fait remarquer. Il s’autoproclame de la “wrong generation”, en rupture avec la classe politique conservatrice. Un site indépendant tunisien s’est intéressé à ces jeunes manifestants.

Comme une provocation, l’expression est apparue sur des pancartes lors des manifestations des derniers jours à Tunis : “Wrong generation” [“La mauvaise génération”]. Un slogan en forme de message pour la classe politique. “La mauvaise génération contre la génération corrompue”, dénonçaient aussi d’autres pancartes.

Derrière cette appellation, se trouve un tout nouveau mouvement initié par un groupe de jeunes, rapporte le site d’information indépendant Hakaekonline. Se proclamant antifasciste et de gauche, il dit vouloir en découdre avec l’oligarchie politique en place depuis la révolution de 2011.

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Alors que la classe politique s’enfonce de plus en plus dans une crise politique, les jeunes continuent à descendre dans la rue pour défier le “pouvoir” et le “système”. S’ils n’ont pas toujours de revendications claires, ils demandent depuis plusieurs jours un changement radical de la politique. Parfois violentes, les manifestations ont enregistré le décès d’un jeune participant, Haykel Rachdi, blessé par une bombe lacrymogène à Sbeïtla (gouvernorat de Kasserine).

Appel à la liberté

Selon Hakaekonline, qui s’est intéressé à ce mouvement de la wrong generation, ce dernier reste “inclassable” :

Ce n’est pas un parti, il ne distribue d’ailleurs pas de cartes d’

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