Primaire EE-LV : Yannick Jadot, l'outsider

Yannick Jadot, ce jeudi à Lorient.

A l'occasion des journées parlementaires d'Europe Ecologie-les Verts à Lorient, portrait des quatre candidats en lice à la primaire interne au parti.

Une fin de semaine en Bretagne avec les Verts. Ils se retrouvent pour la rentrée et la présidentielle est dans toutes les têtes. Le parti organise une primaire pour départager les prétendants à l’Elysée. Elle devrait se tenir au mois d’octobre. Objectif : débattre sur le fond et éviter la bagarre à ciel ouvert. Ils sont quatre sur la ligne de départ : Cécile Duflot, Karima Delli, Michèle Rivasi et Yannick Jadot. Lorient est l’endroit idéal pour montrer ses muscles et draguer les indécis.

Cejeudi matin, Yannick Jadot se pointe au palais des Congrès de Lorient sous un soleil timide. Il croise Cécile Duflot. Le moment bises et sourires sous les flashs. Puis l’eurodéputé nous tire la manche. Il fait dans l’humour : «Duflot a eu le droit à une nouvelle interview dans Libé : vous avez choisi votre camp.» Le candidat, proche de Daniel Cohn-Bendit, multiplie les «salut, tu vas bien ?». Un collègue écolo le félicite pour ses mots dans l’Obs. Dans un long entretien, il a expliqué que «le paysage politique français, c’est Walking Dead, un film de zombies, des morts-vivants qui, quels que soient leurs échecs, se relèvent toujours pour faire croire que ce sont eux qui ont les solutions». L’homme est en campagne. Et il aime ça.

Grande carrure

On le retrouve à la buvette en début d’après-midi. Yannick Jadot est bavard. Il met en avant son parcours, ses combats, et balance ses arguments pour rafler la primaire. Il dit : «Je ne suis pas marqué par les magouilles politiciennes. Je veux incarner le renouveau de l’écologie et écrire l’histoire de tous les citoyens de France.» C’est beau, sur le papier. L’eurodéputé estime être le meilleur porte-drapeau après le retrait de Nicolas Hulot. On lui parle de l’échec de la primaire de Toutes les gauches qu’il a portée avec, entre autres, Thomas Piketty et Libération. Il renvoie la balle du (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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