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Primaire EE-LV : Michèle Rivasi, la course-poursuite

Michèle Rivasi à Lorient, le 25 août.

A l'occasion des journées parlementaires d'Europe Ecologie-les Verts à Lorient, portrait des quatre candidats en lice à la primaire interne au parti.

Eté 2015 : les écolos se retrouvent à Lille pour la rentrée. L’ambiance est tendue entre les pro et anti gouvernement. Au milieu de ce monde, Michèle Rivasi. L’eurodéputée pense déjà à la présidentielle. Elle propose des primaires ouvertes à gauche et annonce sa candidature. Les Verts regardent ailleurs. Personne n’est chaud pour la primaire. Depuis, un an est passé. De nombreuses âmes ont quitté EE-LV et une primaire est au programme. La seule chose intacte, c’est Michèle Rivasi : elle est toujours candidate. Reste, un gros problème. Elle galère et court derrière les parrainages. Chaque candidat doit décrocher le parrainage de 36 conseillers fédéraux sur les 240 de EE-LV. Et, à un moins d’une semaine de la fermeture des guichets, elle compte seulement une dizaine de signatures. Le temps presse.

On la croise en milieu d’après-midi à la buvette. Elle lâche des sourires et s’installe. Tranquille. Michèle Rivasi revient sur sa carrière. Un regard sur la politique et un autre dans le milieu associatif. Comprendre : je ne tombe pas du ciel, les copains. Puis, comme tous les candidats à la primaire, elle regrette l’abandon de Nicolas Hulot. «Il a une vraie dimension écolo et il ne veut pas le pouvoir pour le pouvoir», dit-elle. La candidate veut monter une «passerelle» entre le milieu associatif et politique. Puis, elle tape sur le mandat de François Hollande et glisse qu’elle l’a croisé après le Brexit. «On se tutoie lui et moi», dit-elle fièrement. Au fil des mots, Michèle Rivasi s’égare et laisse la primaire sur le bord de la route.

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