Publicité

Pression de plus en plus forte sur le vénézuélien Nicolas Maduro

A la veille de nouveaux rassemblements à l'appel de l'opposant Juan Guaido, les Nations Unies portent un regard inquiet sur le Venezuela. D'après le Haut-Commissariat aux droits de l'Homme, les manifestations de la semaine dernière ont laissé dans leur sillage une quarantaine de morts. Une dizaine de personnes tuées dans des pillages mais pas seulement... " Au moins 26 personnes seraient mortes après avoir été touchées par des tirs des forces de sécurité ou des membres de groupes armés pro-gouvernementaux durant les manifestations entre le 22 et le 25 janvier, a annoncé lors d'une conférence de presse Rupert Colville, le porte-parole du Haut-Commissariat aux droits de l'Homme. Et au moins cinq autres personnes auraient aussi été tuées par les forces de sécurité au cours de perquisitions illégales dans des quartiers pauvres. " La Russie, indéfectible soutien du président Nicolas Maduro, entend quant à elle défendre ses intérêts au Venezuela. Elle y a investi des milliards de dollars dans les hydrocarbures et les armes. " Avec d'autres membres responsables de la communauté internationale, nous ferons tout pour aider le gouvernement officiel du président Maduro à faire respecter la constitution et les méthodes de règlement relevant du champ constitutionnel ", a déclaré Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères. Celui qui s'est autoproclamé président il y a près d'une semaine n'en a pas moins le soutien de nombreuses puissances à commencer par les États-Unis. Juan Guaido dit même avoir pris le contrôle des actifs du Venezuela à l'étranger. Mais sans le ralliement de l'armée, il ne parviendra pas à évincer Nicolas Maduro et pour l'heure, elle reste fidèle au président chaviste. Lundi, les États-Unis ont en tout cas resserré l'étau en sanctionnant la compagnie pétrolière nationale PDVSA et sa filiale sur le sol américain.