Présidentielle : ce que disaient les sondages à une semaine du 1er tour lors des précédents scrutins

En 2007, à une semaine du scrutin, les sondages avaient vu juste concernant les deux candidats qui aillaient rallier le second tour. (Reuters)

À une semaine du 1er tour de l'élection présidentielle, Emmanuel Macron fait office de grand favori dans les sondages pour rempiler sur un second mandat de président de la République. Que disaient les sondages à une semaine du scrutin lors des précédentes élections ?

À une semaine du 1er tour de l'élection présidentielle, Emmanuel Macron semble le plus en mesure d'arriver en tête à l'issue du scrutin. C'est en tout cas ce que prédisent les sondages depuis plusieurs semaines et même depuis plusieurs mois. À une semaine du premier tour, le président sortant rassemble en moyenne 27,4 % des intentions de vote devant Marine Le Pen (20,5 %), Jean-Luc Mélenchon (14,5 %), Éric Zemmour (10,1 %) et Valérie Pécresse (9,7 %), selon le compilateur de sondages du Huffpost de ce vendredi 1er avril. Mais attention, les sondages sont, de manière générale, loin d'être une science exacte. Yahoo vous propose de découvrir ce que disaient les sondages à une semaine du 1er tour lors des élections présidentielles de 2002 à 2017.

En 2017, Emmanuel Macron était crédité de 23 % des intentions de vote selon un sondage Ifop, juste devant Marine Le Pen et ses 22 %. Un sondage qui s'est montré juste puisque les deux candidats se sont retrouvés au second tour avec respectivement 24 % et 21 % des voix lors premier tour, avec des chiffres légèrement inférieurs aux prédictions. En revanche, concernant les poursuivants, l'institut plaçait Jean-Luc Mélenchon (19,5 %) juste devant François Fillon (19 %) alors que le candidat LR a finalement rassemblé 20 % des suffrages contre 19,6 % pour le candidat LFI.

Les sondages ont toujours vu juste sur le candidat en tête

À une semaine de l'élection présidentielle 2012, les sondages ont une nouvelle fois vu juste concernant les deux candidats qui allaient se retrouver au second tour. Selon l'institut CSA, François Hollande était en tête des intentions de vote avec 27 % devant Nicolas Sarkozy (26 %). Le candidat du PS est bien arrivé en tête au premier tour avec 28,6 % devant les 27,2 % du candidat de l'UMP. En revanche, moins de précision derrière puisque l'institut CSA plaçait Jean-Luc Mélenchon (17 %) devant Marine Le Pen (15 %) alors qu'à l'issue du premier tour, la candidate frontiste était arrivée en 3e position avec 17,9 % des suffrages devant les 11,1 % de l'insoumis.

Lors de l'élection présidentielle en 2007, les sondages se sont montrés fiables à une semaine de l'élection présidentielle. L'Ifop annonçait Nicolas Sarkozy en tête (28,5 %) devant Ségolène Royal (24 %), François Bayrou (18 %) et Jean-Marie Le Pen (13 %). Comme en 2012 et 2017, les deux candidats annoncés en tête par les sondages se sont effectivement retrouvés au second tour avec Nicolas Sarkozy (31,2 %) et Ségolène Royal (25,9 %). Comme l'annonçait l'institut, François Bayrou (18,6 %) a bien terminé en 3e position devant le candidat du Front National (10,4 %).

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Contrairement aux trois dernières élections présidentielles, les sondages n'avaient en revanche pas vu juste pour l'élection de 2002 à une semaine du 1er tour. Si Jacques Chirac était bien placé en tête des intentions de vote par l'Ifop avec 19 % des intentions de vote devant Lionel Jospin et ses 17 %, Jean-Marie Le Pen a déjoué tous les pronostics. Alors qu'il n'était crédité que de 9,5 % des voix selon l'institut, faisant de lui le 3e candidat loin derrière Lionel Jospin, il a finalement récolté 16,9 % des suffrages, lui permettant d'accéder au deuxième tour avec Jacques Chirac (19,9 %) et surtout devant Lionel Jospin (16,2 %).

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