Donald Trump aux portes de la victoire à l’élection présidentielle américaine avant les derniers résultats
ÉTATS-UNIS - La vague rouge est là, reste à connaître son ampleur. Alors que l’élection présidentielle américaine est désormais très proche de livrer son verdict, la victoire du républicain Donald Trump est pratiquement assurée ce mercredi 6 novembre. Pour preuve : l’ancien locataire de la Maison Blanche a déjà revendiqué sa réélection, et les dirigeants du monde entier ne cessent de le féliciter.
En tête dans les trois premiers États pivots où le dépouillement a donné son verdict, le milliardaire et ancien président américain a dominé un scrutin largement moins serré qu’annoncé. Voici donc ce que l’on sait (et ce que l’on ne sait pas encore) du vote qui devrait officiellement désigner Donald Trump vainqueur, une fois que la majorité absolue de grands électeurs aura été atteinte.
· Donald Trump largement en tête…
Sur les 270 grands électeurs nécessaires pour accéder à la Maison Blanche, Donald Trump en a déjà remporté 267, contre 224 pour Kamala Harris, selon les estimations de l’agence Associated Press, la référence en la matière.
Autre indicateur clé, le baromètre du New York Times, mis à jour en direct, qui donne désormais plus de 95 % de chances de gagner à Donald Trump. Signe de cette tension, Kamala Harris a annoncé qu’elle ne s’exprimerait pas avant le début de matinée aux États-Unis, soit à la mi-journée en France.
· …et qui revendique la victoire
À l’inverse, Donald Trump est sorti du silence au milieu de la nuit aux États-Unis pour revendiquer « une victoire politique jamais vue » dans le pays. « Nous avons écrit l’Histoire », a aussi clamé le républicain devant ses partisans, promettant d’aider le « pays à guérir ». Selon lui, il devrait remporter l’élection avec « 315 grands électeurs ».
Durant cette première prise de parole, le milliardaire a également affirmé avoir « remporté le vote populaire », ce qui n’était pas le cas en 2016 dans son duel contre Hillary Clinton (et qui n’a plus été le cas pour le camp républicain depuis George W. Bush en 2004 face à John Kerry).
· La Caroline du Nord et la Géorgie pour Trump
États pivots – au même titre que le Nevada, le Michigan, l’Arizona, la Pennsylvanie et le Wisconsin –, la Caroline du Nord et la Géorgie ont été les premiers États de cette liste à définitivement pencher en faveur de Donald Trump ce mercredi matin. Un scénario similaire à celui de 2016 et 2020 pour la Caroline du Nord, qui a ainsi fait tomber 16 grands électeurs supplémentaires dans l’escarcelle du républicain de 78 ans.
Quant à la Géorgie, où l’avance de Donald Trump a très vite été qualifiée d’« insurmontable » par son camp, il n’a pas fallu attendre bien longtemps pour que sa victoire soit officialisée ce mercredi matin. Soit 16 grands électeurs de plus pour le 45e président américain. En 2020, c’est Joe Biden qui s’était imposé dans cet État, ce qui fait de la Géorgie le premier État à officiellement changer de camp par rapport aux résultats d’il y a quatre ans.
· Avec la Pennsylvanie, les jeux sont presque faits
Si Kamala Harris misait presque tout sur les résultats dans le Wisconsin, le Michigan et la Pennsylvanie pour revenir à hauteur de son rival, le résultat annoncé dans ce dernier État scelle de manière quasi définitive la victoire de Donald Trump.
C’est la raison pour laquelle Donald Trump a d’ailleurs attendu que de premiers médias y annoncent sa victoire avant de prendre la parole. Dans cet autre État pivot, ce sont 19 grands électeurs qui étaient en jeu. Puisqu’il en possède désormais 267, et que l’État républicain qu’est l’Alaska doit encore en distribuer trois supplémentaires, il est désormais pratiquement certain que Donald Trump retrouvera la Maison Blanche au mois de janvier, au terme de la passation de pouvoir.
Surtout, au vu des scores dans les autres États-clés, il n’est pas invenvisageable de voir Donald Trump réussir le Grand chelem et s’imposer dans tous les « swing states ».
· Le Sénat vire au rouge
Alors que les démocrates disposaient d’une très courte majorité au Sénat avant le 5 novembre, tout siège repris par les républicains durant ce scrutin pouvait mettre en danger leurs chances de conserver la chambre basse du Congrès américain.
Un scénario désormais acté avec la victoire du camp rouge en Virginie-Occidentale et dans l’Ohio. Offrant aux républicains deux sièges auparavant acquis aux démocrates et une nouvelle majorité cruciale avec 51 sièges sur 100, selon le New York Times et Associated Press.
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