Le premier musée sur les violences à Tiananmen ouvre à Hong Kong

Des étudiants manifestent sur la place Tienanmen, à Pékin, le 14 mai 1989.

Selon les organisateurs, le musée à pour but de sensibiliser les visiteurs chinois aux actes de répression sanglante commis par le pouvoir communiste de leur pays.

Le premier musée dédié à la répression sanglante sur la place Tiananmen en 1989, qui ouvrira ses portes la semaine prochaine à Hong Kong, veut convaincre les visiteurs chinois de se battre pour la démocratie, ont indiqué vendredi les organisateurs.

Dans le reste de la Chine, toute référence à ces événements, qui ont fait plus de mille morts, sans compter les morts en province, selon des sources indépendantes, est interdite. De nombreux Chinois ignorent ainsi toujours cette période noire. Le pouvoir communiste n’a jamais publié de bilan. Le musée est financé par l’Alliance de soutien des mouvements patriotiques démocratiques de Chine, qui organise également une cérémonie du souvenir chaque année le 4 juin à Hong Kong à laquelle participent des dizaines de milliers de personnes portant des bougies.

«Un grand nombre de gens ont oublié ce qui c’est passé et les gens de l’intérieur de la Chine ne sont pas autorisés à se souvenir. C’est pourquoi nous préservons ici cette mémoire et rappelons aux gens ce qui s’est passé également pour les pousser à se battre pour la démocratie en Chine», a expliqué le président de cette Alliance, Lee Cheuk-yan, à des journalistes. «En les laissant se souvenir et en leur dévoilant ce qui a réellement eu lieu, ils seront en colère contre le parti communiste, qui pour préserver son pouvoir avait fait tirer sur le peuple. Cela ne devrait pas être toléré par nos concitoyens en Chine», a-t-il ajouté. Selon lui, les organisateurs utiliseront les médias sociaux, notamment le réseau Weibo, équivalent du Twitter occidental, pour faire la promotion de ce musée.

Le musée d’environ 75 mètres carrés, situé dans le quartier commercial de East Tsim Sha Tsui, présentera des photos des manifestations et de la répression avec l’aide de l’armée qui a suivi, incluant l’image célèbre d’un manifestant (...)

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