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Le Premier ministre prête l’oreille aux patrons

Pour Jean-Marc Ayrault, l’opération séduction en direction des entreprises ne s’arrête pas à une seule rive du Rhin. Le Premier ministre a passé hier une petite heure en compagnie de dirigeants français installés en Allemagne aux commandes de filiales de grands groupes hexagonaux ou d’entreprises allemandes. L’occasion de faire le point sur le «différentiel» franco-allemand loin des «rumeurs» de la presse. Où il a été question de poids des charges sociales, de flexibilité du marché du travail et… d’enseignement des langues étrangères. «Ici, c’est une matière aussi essentielle que les maths», insiste Eric Hanania, qui pilote Capgemini Allemagne. Thibaud de Séguillon, patron d’Heliatek, une start-up de Dresde fabricant des films photovoltaïques, a évoqué le succès des entreprises de taille intermédiaire - le Mittelstand - quasi inexistantes en France. Du velours pour Ayrault, qui a vanté en retour la création de la Banque publique d’investissement pour y remédier et son «pacte de compétitivité».

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