Le Premier ministre malien Choguel Maïga en visite au Burkina Faso
Pour cette visite d’amitié et de travail, prévue pour s'étendre jusqu'au 26 février, le chef du gouvernement malien est accompagné d’une délégation forte d’une cinquantaine de personnes. Pour les deux pays dirigés par une junte, les défis sont nombreux.
« C’est une visite d’amitié et de travail », a précisé le Premier ministre malien Choguel Maïga, à son arrivée avec une dizaine de ministres. Cette visite fait suite à celles des autorités de la transition du Burkina Faso au Mali et à la rencontre des ministres des Affaires étrangères il y a quelques jours, à Ouagadougou.
Selon le chef du gouvernement, le premier objet de cette visite est de présenter les condoléances du président de la transition, le colonel Assimi Goïta, et du peuple malien, au peuple ami et frère du Burkina Faso. Il dit être venu soutenir le Burkina Faso, dont les forces armées ont été frappées par une série d’attaques terroristes. « Ce qui vous arrive aujourd’hui, c’est pour vous démoraliser, c’est pour que vous doutiez de votre armée. Personne ne viendra vous défendre à la place de votre armée », explique Choguel Maïga, qui incite les Burkinabè à tenir bon. Selon lui, la victoire ne peut passer que par la persévérance : « je crois que, comme tous les grands peuples, le peuple burkinabè doit soutenir son armée. »
Outre les raisons officielles de sa visite, les deux pays dirigés par des putschistes entendent consolider leurs relations face aux défis du moment, analyse notre correspondant régional, Serge Daniel.