Le Premier ministre espagnol appelle éviter une guerre commerciale entre l'UE et la Chine

Lors de sa visite en Chine, le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a exhorté à la recherche d'un compromis pour éviter une escalade commerciale entre l'UE et la Chine. L'Espagne, premier exportateur de porc vers la Chine, pourrait être particulièrement touchée par les mesures de rétorsion chinoises. Sanchez se positionne comme médiateur, appelant Bruxelles à repenser sa position sur les droits de douane proposés. Cette prise de position intervient alors que l'UE doit voter en octobre sur ces taxes additionnelles, et que des discussions sont en cours à l'OMC pour trouver une solution négociée.

Pedro Sanchez : un changement de ton stratégique

Lors de sa visite en Chine cette semaine, Pedro Sanchez, le Premier ministre espagnol, a pris une position étonnamment plus conciliante que prévu concernant les droits de douane que l'Union européenne envisage d'imposer sur les véhicules électriques chinois. Alors que l'UE se prépare à voter sur ces taxes additionnelles, Sanchez a exprimé son souhait de voir un compromis émerger, insistant sur la nécessité de prévenir une guerre commerciale entre Bruxelles et Pékin. Cette déclaration marque un revirement par rapport au soutien initial de l'Espagne en faveur des droits de douane.
Le contexte de cette prise de position est délicat. Avec des droits de douane potentiellement portés à 36,3 % sur les véhicules électriques chinois, la Chine a réagi en menaçant de prendre des mesures de rétorsion, notamment via des enquêtes antidumping sur des produits européens tels que la viande de porc et les produits laitiers.
Pour l'Espagne, premier exportateur européen de porc vers la Chine, les conséquences pourraient être particulièrement lourdes affirme Lire la suite sur Autoplus