Les premières expériences de vie impacteraient durablement nos gènes

Une mauvaise alimentation, par exemple jouerait sur nos gènes et notre espérance de vie (source 1). L’étude réalisée sur des mouches de fruits, par des chercheurs de l'université catholique de Louvain, en Belgique, démontre ce phénomène. Publiée dans la revue Nature Aging, cette mémoire génétique pourrait expliquer et améliorer notre santé en fin de vie. (source 2)

"La santé à un âge avancé dépend en partie de ce qu'une personne a vécu dans sa jeunesse ou même dans le ventre de sa mère. Nous avons identifié une façon dont cela se produit car les changements dans l'expression des gènes durant la jeunesse peuvent former une 'mémoire' qui a un impact sur la santé longtemps après", a déclaré l'auteur principal de l’étude, le Dr Nazif Alic.

Les mouches de fruits étudiées, ont montré que, si elles étaient nourries tôt avec un régime riche en sucre, avaient une vie plus courte, malgré une amélioration de leur régime alimentaire, une fois adulte. Cela s’explique par le fait que les gènes de ces mouches, la partie appelée dFOXO, jouant un rôle dans le métabolisme du glucose, étaient inhibés. Les chercheurs ont donc réactivé ces gènes dans les trois premières semaines de l’âge...

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