Ma première fois : parler politique avec ses parents (ou pas)

Ma première fois : parler politique avec ses parents (ou pas)

Comment s'informent les jeunes citoyens en 2017 ? Comment vivent-ils la politique en famille ? Nous avons interrogé les primo-votants, via un groupe Facebook. Témoignages.

Cet article est le second d’une série initiée par Libération et consacrée aux primo-votants. Nous avons contacté 18 personnes qui vont voter pour la première fois en France à l’occasion de l’élection présidentielle, et les avons réunies dans un groupe Facebook. Depuis le 21 février et jusqu’au 7 mai, nous parlons ensemble de ce qu’ils attendent et ce qu’ils espèrent de leur premier grand rendez-vous politique.

Chaque génération se souvient probablement d'un fait politique marquant : l'élection de François Mitterrand en 1981 pour certains, le second tour Chirac-Le Pen en 2002 pour d'autres. Pour toute la génération des primo-votants, cette élection marquera durablement leur parcours politique. Elle donne aussi lieu à des discussions avec leurs proches sur les idées, les candidats ou la campagne. Pour certains, ces échanges ont façonné leur opinion politique. Miguel S., plutôt hamoniste, concède par exemple dans le groupe Facebook : «C’est mon père qui m’a poussé à m’intéresser à la politique, donc évidemment lors de ma naissance dans le monde politique ce sont ses idées qui m’ont nourri.» Mais il ajoute qu'«avec le temps [s]on esprit critique s’est formé». Martin L., qui soutenait Jadot avant son ralliement à Hamon, parle de politique avec son frère, avec qui il «partage de nombreuses idées». Il explique : «Il doit, lui tout comme moi, tenir ça de notre père avec qui d’ailleurs nous échangeons de plus en plus à ce sujet. Mon père est un centriste, ancien militant de Giscard durant sa vingtaine, mais avec certaines idées de l’extrême gauche nous réussissons à échanger dans le calme bien que nous soyons radicalement opposés sur diverses approches telles que l’écologie par exemple. Avec ma mère c’est déjà plus compliqué, étant de droite, très souvent elle esquive le débat.»

Sphère (...)

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