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Pour la première fois, les médias vont compter les manifestants

Le 16 novembre à Paris.

«Libération», au sein d'un large collectif de médias, a décidé de confier à un cabinet indépendant le recensement des participants à des mobilisation publiques. Inauguration du dispositif, ce jeudi, à l'occasion de la journée de grève des fonctionnaires et des cheminots.

Petite révolution dans le comptage des manifestants. Pour la première fois ce jeudi, les médias disposeront de leur propre estimation du nombre de participants à une manifestation publique dans la capitale. Nous publierons même deux chiffres, puisqu’il y a aura ce jour-là deux cortèges, qui se rejoindront ensuite place de la Bastille : celui des fonctionnaires et celui des cheminots. Une estimation indépendante, qui devrait rendre obsolète, espérons-le, le grand écart classique et abyssal entre le décompte du ministère de l’Intérieur et celui des organisateurs.

Sous l’impulsion de Thomas Legrand, de France Inter, cette initiative, regroupant la plupart des médias audiovisuels (France Télévisions, des chaînes d’info en continu, Radio France, Europe 1, RTL, RMC…) et des rédactions de presse écrite (le Figaro, le Monde, Libération, les Echos, Mediapart, le Parisien, la Croix et les quotidiens régionaux), repose sur un dispositif confié au cabinet Occurrence. Eprouvé à plusieurs reprises sur différents cortèges, il est basé sur un système de comptage alliant caméras et personnes physiques.

Concrètement, à chaque point de comptage, deux capteurs vidéo situés à huit mètres du sol envoient les images du cortège à un ordinateur, dont le programme informatique décompte chaque participant franchissant, dans le sens de la manif, une ligne virtuelle. Parallèlement, plusieurs microcomptages humains sont réalisés, afin de croiser et éventuellement redresser les données fournies par l’ordinateur.

Dans la durée

La dernière mise en jambes, à l’occasion de la manif parisienne du 16 novembre contre les ordonnances Pénicaud, avait conduit aux résultats suivants : alors que le cabinet Occurrence, après redressement, (...)

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