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Prête-moi ta main (France 3) : Charlotte Gainsbourg tétanisée par le trac face à Alain Chabat

Alain Chabat a vraiment de la suite dans les idées ! Imaginez : en 1999, il a une révélation en visionnant Quand Harry rencontre Sally, de Rob Reiner, son film culte qu’il regarde en boucle la nuit. L’envie lui prend alors d’écrire une comédie sentimentale sévèrement déjantée où l’héroïne, comme Meg Ryan, serait une femme libérée au comportement trash et aux saillies verbales cash. Il tient son personnage féminin… Mais cela ne suffit pas à faire une bonne comédie. Encore faut-il trouver un partenaire à la hauteur pour lui donner la réplique et dérider les foules. Chabat se souvient : "J’avais un paquet de potes qui avaient une peur bleue de se caser. Ils m’ont inspiré Luis Costa, ce célibataire de 35 ans souffrant de la terreur de l’engagement. Comme un adolescent, il se la coule douce chez sa mère et ses cinq sœurs. Elles sont excédées d’assumer toutes les tâches ménagères et vont lui mettre la pression pour qu’il se marie". Luis va finir par louer une fausse femme, une fiancée bidon priée de s’éclipser, discrètement, le jour du mariage…

“Charlotte a une classe folle !”

En 2005, Alain Chabat finalise son scénario dans lequel il veut tenir le rôle du célibataire endurci. Mais pas question pour lui d’être à la fois devant et derrière la caméra. Trop compliqué. De plus, il ne se sent pas très à l’aise pour réaliser une comédie romantique : "Le terrain sentimental n’est pas mon truc, car je ne sais pas montrer l’émotion. J’aurais carrément planté le film !" Il va donc confer la mise en scène à Éric Lartigau, dont il a adoré Mais qui a tué Pamela Rose ? "J’aime son humour, sa manière de filmer, son univers. C’est un vrai pro de la comédie et il adore les acteurs" À la première lecture du projet, Éric Lartigau a trois excellentes idées : vieillir Luis de dix ans, donner le rôle de la mère à l’irrésistible Bernadette Lafont, et celui d’Emma, la fiancée tarifée, à Charlotte Gainsbourg. Un instant décontenancé, Chabat se ravise : "Très bon choix, Charlotte a une classe folle. Et, comme moi, c’est une grande timide."

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