Prêt russe au RN : Marine Le Pen se défend de toute contrepartie politique vis-à-vis de Poutine

© Christophe Archambault, AFP

Marine Le Pen a été entendue mercredi à l'Assemblée nationale par la commission d'enquête parlementaire sur les ingérences étrangères au sujet du prêt tchéco-russe que l'anciennne présidente du Front national a contracté en 2014 pour financer son parti. L'ex-eurodéputé s'est défendue de tout "tropisme russe".

À l’issue de son audition par la commission d'enquête parlementaire sur les ingérences étrangères, Marine Le Pen a fait savoir qu’elle n’avait rien à se reprocher. Mercredi 24 mai, elle s'est défendue de tout "tropisme russe", assurant qu'elle n'aurait jamais signé le prêt contracté en Russie par son parti si cela l'avait engagée à "quoi que ce soit" avec Vladimir Poutine.

Au centre des discussions, un prêt de 9,4 millions d'euros contracté auprès d'une banque tchéco-russe en 2014 par l'ex-FN, alors dirigé par Marine Le Pen. Et une question : a-t-il donné lieu à des pressions ou des contreparties politiques ?

La convocation de Marine Le Pen est à l'initiative de la majorité macroniste et notamment de la rapporteure de la commission d'enquête, la députée Renaissance Constance Le Grip.

Avec AFP


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