Présidentielle en Tunisie : condamné à de la prison, Ayachi Zammel reste candidat
Ancien député et dirigeant d’un petit parti libéral, Ayachi Zammel a annoncé mercredi maintenir sa candidature à la présidentielle du 6 octobre après avoir été condamné à un an et huit mois de prison pour des accusations liées à des falsifications de parrainages. Après son arrestation, l'Union européenne avait dénoncé des atteintes à la démocratie en Tunisie, où trois candidats de poids ont déjà été écartés début septembre par l'autorité électorale.
Il reste dans la course malgré la peine prononcée à son encontre. L'un des trois candidats à la présidentielle en Tunisie, Ayachi Zammel, a été condamné mercredi 18 septembre à un an et huit mois de prison pour des accusations liées à des falsifications de parrainages mais il reste en lice pour les élections, a indiqué à l'AFP l'un de ses avocats.
Ayachi Zammel, un ancien député et dirigeant d'un petit parti libéral, s'est vu infliger cette peine par le tribunal de première instance de Jendouba, au nord-ouest de Tunis, et son équipe d'avocats "va faire appel", a précisé Abdessatar Messaoudi, président de son comité de défense.
La condamnation a été prononcée en l'absence de l'accusé, selon l'avocat qui n'en a pas précisé les motifs.
Selon Me Messaoudi, cette condamnation n'empêche pas Ayachi Zammel d'être candidat au scrutin présidentiel du 6 octobre. "Il reste candidat à la présidentielle, et son équipe va continuer sa campagne électorale", a indiqué l'avocat, assurant que "rien ne peut mettre fin à sa candidature, sauf la mort".
Avec AFP
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