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Présidentielle: Taubira prête à rejoindre la personne qui sera désignée par la Primaire populaire

Christiane Taubira sur notre plateau le 28 janvier 2022.  - BFMTV
Christiane Taubira sur notre plateau le 28 janvier 2022. - BFMTV

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"Je rejoindrai la personne désignée". Au moment d'imaginer une éventuelle défaite à la Primaire populaire - qui s'est ouverte officiellement jeudi et prendra fin dimanche - Christiane Taubira ne s'est pas dissimulée. L'ex-Garde des Sceaux, qui était l'invitée de BFMTV ce vendredi soir, a indiqué qu'elle rallierait la campagne du vainqueur si les 466.895 inscrits à la primaire populaire lui préféraient une autre personnalité de gauche.

"J'ai dit que j'allais en reconnaître le verdict, donc je vais le faire", a déclaré Christiane Taubira, y ajoutant toutefois une condition: "À charge pour elle (la primaire populaire), de créer les conditions de l’union". En effet, la Primaire populaire est un processus inédit, consistant en un "jugement majoritaire" - soit une évaluation des uns et des autres selon une série de mentions et non en une élection stricto sensu -, ne fait pas recette.

"Rien d'incompatible entre les candidats de la gauche"

Par exemple, Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot et Anne Hidalgo (après quelques tergiversations), tous trois proposés au choix des votants, ont déjà rejeté le principe de cette primaire populaire. Christiane Taubira se retrouve donc à être la seule candidature de premier plan de sa famille politique à y figurer de son plein gré.

Aussi, le risque est grand de voir la Primaire populaire plébisciter un leader qui n'en veut pas. Christiane Taubira se placerait-elle tout de même dans son sillon? "C’est un cas de figure différent, ça coule de source", a-t-elle admis sur notre plateau. "Je vois mal ce candidat recevoir ce mandat citoyen refuser d’entrer dans une dynamique de rassemblement et donc de mobilisation dans le pays", a-t-elle déclaré.

"Si l’union n’a pu se faire entre les candidats et les partis, peut-être peut-elle se faire au niveau des citoyens volontaristes", a-t-elle voulu croire. "Je n’ai, ni personnellement ni politiquement, d’adversaire à gauche", a encore assuré l'ancienne ministre de la Justice, estimant: "Il suffit de regarder les programmes, il n’y a rien d’incompatible entre les candidats de gauche."

Article original publié sur BFMTV.com