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Présidentielle: peu connus du grand public, les petits candidats cherchent leur place dans la campagne

Des cartes dl'électeurs dans un bureau de vote de Paris, le 27 juin 2021 - GEOFFROY VAN DER HASSELT © 2019 AFP
Des cartes dl'électeurs dans un bureau de vote de Paris, le 27 juin 2021 - GEOFFROY VAN DER HASSELT © 2019 AFP

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À l'approche de l'élection présidentielle, les petits candidats cherchent eux aussi à se faire une place sur la scène politique. Comme Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon, ils espèrent recueillir leurs 500 signatures et ainsi accéder au scrutin.

Parmi eux se trouve Alexandre Langlois. Il présentait, ce samedi, son programme devant une vingtaine de sympathisants, qui lui voient déjà une stature de président de la République.

Proposer une alternative

À 39 ans, ce policier est déterminé. Son but? Proposer une alternative aux candidatures annoncées. "La démocratie nécessite des citoyens. Dans le contexte actuel, il y avait une offre politique qui ne me satisfait pas, donc j'ai choisi de m'engager", explique-t-il à BFMTV.

Mais pour ce petit candidat, faire campagne sans le soutien d'un parti ressemble à un long chemin de croix. Pour l'instant, Alexandre Langlois doit regrouper ses troupes dans le cabinet d'avocats de son directeur de campagne.

"On a une cinquantaine de parrainages pour le moment. Les premiers ont été les plus difficiles à obtenir. Puis après, il y a un effet boule de neige où les élus se parlent entre eux", espère le petit candidat.

"Un grand combat"

Ce n'est pas le seul outsider à se lancer dans la course de la présidentielle. Il y a six mois, l'ancien gilet jaune Fabrice Grimal a lui aussi annoncé sa candidature.

"Je peux me permettre de le faire, car je travaille en indépendant", explique le candidat du mouvement "La Concorde citoyenne".

S'il n'est pas bien connu du grand public, Fabrice Grimal peut compter sur le soutien de ses proches. "Je pense qu'il est capable de le faire, confie sa compagne Julie Castin. Avant d'ajouter: "C'est vraiment un grand combat, très important".

Pour se préparer au ring de l'élection, Fabrice Grimal s'entraîne avec un coach vocal pour travailler sa diction et son aisance en public.

Et si la course aux parrainages a commencé ce jeudi, ces deux petits candidats devront attendre le lundi 7 mars pour savoir s'ils ont réussi à obtenir le précieux sésame: les 500 signatures.

Article original publié sur BFMTV.com