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Présidentielle: Pécresse ne s'imagine pas Première ministre de Macron ou Bertrand en 2022

Invitée ce lundi matin de RMC et BFMTV, celle qui vient de se lancer dans la course à l'Élysée réfute catégoriquement l'hypothèse qui l'enverrait un jour à Matignon, seule "la première place" l'intéressant.

Tout en haut, sinon rien? A défaut de remporter l'élection présidentielle de l'année prochaine, pour laquelle elle est officiellement candidate, Valérie Pécresse pourrait-elle devenir la Première ministre d'Emmanuel Macron en cas de réélection de ce dernier? Hors de question, martèle en substance la présidente de la région Île-de-France invitée ce lundi matin de RMC et BFMTV.

"Emmanuel Macron a envoyé cinq ministres contre moi pour me faire battre à cette élection régionale", argumente-t-elle. Elle ajoute: "Nous ne sommes pas sur la même ligne, nous ne sommes pas sur le même logiciel", avant de renfiler son costume de prétendante à la magistrature suprême:

"Je veux remettre de l'ordre, je veux de la sécurité, je veux lutter contre le séparatisme, je veux mettre fin à cette gangrène de l'islamisme radical..."

Ce n'est pas la première fois que le nom de Valérie Pécresse résonne avec celui de Matignon. Il y a un tout petit plus d'un an, au moment où Édouard Philippe quittait son poste de Premier ministre, l'élue francilienne avait été un temps présentée comme une hypothèse crédible pour lui succéder. Mais si cette question revient aujourd'hui, c'est à cause du "machisme" répond aujourd'hui l'intéressée.

"Le machisme a encore de beaux jours devant-lui"

"Est-ce que vous ne trouvez pas que c'est un peu cliché, la femme en numéro 2, la femme toujours en numéro 2?" s'agace-t-elle. "Pourquoi est-ce que les femmes ne pourraient pas prétendre à la première place?", demande notre invitée, avant de mettre en avant son "autorité" notamment lorsqu'elle a "porté la réforme la plus emblématique de Nicolas Sarkozy, sur la réforme des universités".

De quoi faire dire à celle qui gère la plus grande région d'Europe que "le machisme a encore de beaux jours devant-lui" mais que "les Français, eux, sont prêts".

Avant de briguer l'Élysée, l'ancienne ministre devra peut-être passer par une primaire à droite, où le nombre de prétendants pour les plus hautes fonctions de l'État se multiplie. Notamment Xavier Bertrand, candidat depuis de longs mois déjà. Un ticket avec son homologue des Hauts-de-France serait-il, lui, envisageable? Là aussi, Valérie Pécresse balaye cette possibilité. "J'ai un projet différent de celui d'Emmanuel Macron, et différent des autres candidats de la droite", assure-t-elle.

Article original publié sur BFMTV.com

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