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Présidentielle. Aux États-Unis, une bataille incertaine pour la Cour suprême

Donald Trump a promis qu’il nommerait avant le scrutin de novembre une femme pour remplacer la juge progressiste Ruth Bader Ginsburg, décédée vendredi 18 septembre. Alors que les démocrates ont demandé au Sénat de ne pas valider de nouvelle nomination juste avant l’élection, des réticences commencent également à émerger au sein du camp républicain.

La nomination d’une juge conservatrice à la Cour suprême en remplacement de l’icône féministe Ruth Bader Ginsburg pourrait se révéler plus difficile que prévu pour Donald Trump.

Alors que le candidat démocrate Joe Biden a accusé dimanche le président américain d’exercer le pouvoir de manière “brutale” en essayant de placer une nouvelle magistrate avant le scrutin du 3 novembre, des réticences commencent aussi à émerger au sein du camp républicain.

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Au cours du week-end, deux élues du Sénat – chambre dont le feu vert est nécessaire pour entériner le choix du président –, ont fait entendre leurs voix dissonantes. “Par honnêteté envers le peuple américain”, l’élue modérée Susan Collins a estimé dès samedi qu’il faudrait attendre le verdict des urnes avant de pourvoir le siège vacant. Dimanche, sa consœur Lisa Murkowski, sénatrice de l’Alaska, s’est, elle aussi, opposée à un remplacement rapide de Ruth Bader Ginsburg, rapporte NPR. En 2016, sous Obama, “je n’avais pas soutenu l’idée d’une nomination huit mois avant l’élection pour combler la vacance créée par le décès du juge [conservateur] Scalia”, a déclaré l’élue républicaine. “Nous sommes maintenant encore plus proches de l’élection de 2020 - à moins de deux mois - et je pense que la même norme doit s’appliquer”, a-t-elle ajouté.

Deux indécis qui peuvent faire basculer le vote

En 2016, le chef de file des républicains au Sénat Mitch McConnell avait lui aussi bloqué

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