Ce dimanche, le Brésil a élu son nouveau président. Douze ans après avoir quitté le pouvoir avec une popularité record de 87 %, c’est Lula qui a été désigné nouveau chef d’État après un scrutin serré face au président sortant d’extrême droite Jair Bolsonaro. Il a récolté 50,9 % des voix au second tour contre 49,1 % pour le chef populiste. Après deux jours de silence, Bolsonaro a finalement pris la parole ce mardi. Dans une très courte allocution depuis le palais présidentiel de l'Alvorada, à Brasilia, il s’est engagé « à respecter la Constitution » sans toutefois reconnaître explicitement sa défaite et féliciter son adversaire pour sa victoire.

Lire aussi - Présidentielle au Brésil : les difficultés qui attendent Lula après sa victoire face à Bolsonaro

Sur un ton martial et sérieux, il a tout d’abord remercié tous les Brésiliens qui ont voté pour lui : « C'est un honneur d'être le leader de millions de Brésiliens qui comme moi défendent la liberté économique, religieuse, d'opinion, l'unité et les couleurs vert et jaune de notre pays. J'ai toujours joué avec la constitution, j'ai toujours été dans les règles, je n'en ai jamais dévié, en tant que président de la République et citoyen, je continuerai à remplir toutes les obligations de notre constitution ».

Dans la foulée de son discours, son chef de cabinet, Ciro Nogueira, a assuré que Jair Bolsonaro l’avait autorisé à entamer la transition avec les équipes de Lula.

Des manifestations qui sont « le fruit de l'indignation »

Le p...

Lire la suite sur LeJDD