Présidentielle américaine. Trump continue de semer le doute sur le transfert du pouvoir

Depuis le milieu de la semaine, le locataire de la Maison-Blanche multiplie les déclarations à l’emporte-pièce sur la fraude électorale à venir et se refuse à promettre une transition pacifique. De quoi provoquer un tollé.

Ces derniers jours “Trump a remis en doute l’intégrité de la façon dont seront totalisées les voix” lors de l’élection du 3 novembre, il a dit qu’“il pourrait ne pas accepter les résultats si ceux-ci le donnait perdant” face à son rival démocrate Joe Biden.

Il a, en outre, expliqué qu’il était impératif de nommer une nouvelle juge à la Cour suprême pour remplacer Ruth Bader Ginsburg, parce que “la plus haute cour de justice du pays pourrait bien se retrouver à déterminer le vainqueur de l’élection”, souligne le Washington Post.

Et lorsqu’un journaliste lui a demandé directement, le 23 septembre, lors d’une conférence de presse à la Maison-Blanche, s’il s’engageait à une transition pacifique du pouvoir, Trump a rétorqué : “Nous allons voir ce qui va se passer”, avant de se plaindre des bulletins de vote, notamment par correspondance, et d’ajouter : “Franchement, il n’y aura pas de transfert de pouvoir, il y aura une continuation.”

Démenti républicain

Pour le quotidien de la capitale fédérale, ce refus réitéré du président américain de s’engager à un transfert pacifique du pouvoir pourrait mener tout droit à une “crise constitutionnelle sans précédent”.

Le New York Times souligne de

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