Présidentielle américaine: Joe Biden admet avoir jeté l'éponge sous pression de son camp démocrate

Le président américain Joe Biden a reconnu dans une interview diffusée ce dimanche 11 août avoir renoncé à un dernier mandat parce que plusieurs élus démocrates ont pensé que l'octogénaire "allait leur porter préjudice".

Joe Biden a pour la première fois admis dans une interview diffusée ce dimanche 11 août avoir renoncé à un dernier mandat sous pression de son camp démocrate, en raison de son âge et face au "danger" d'une victoire de Donald Trump.

Le président des États-Unis, qui a abandonné le 21 juillet la course à la Maison Blanche, a expliqué sur la télévision CBS que des parlementaires démocrates avaient exprimé de sérieuses craintes sur leurs chances d'être réélus lors des législatives partielles qui se tiendront le même jour que la présidentielle, le 5 novembre.

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La très influente ancienne cheffe des démocrates à la Chambre a reconnu la semaine dernière qu'elle avait prévenu que la campagne de Joe Biden, 81 ans, ne conduirait "pas sur le chemin vers la victoire".

Depuis trois semaines, la presse américaine affirme que Nancy Pelosi, qui n'a jamais soutenu Joe Biden pour un dernier mandat, et l'ancien président Barack Obama ont fait pression sur le locataire de la Maison Blanche pour qu'il jette l'éponge.

Alors, "j'étais préoccupé par le fait que si je restais dans la course, vous m'interrogeriez uniquement là-dessus", a répondu l'intéressé sur CBS qui a réalisé ce court entretien il y a quelques jours à la Maison Blanche.

Visiblement en meilleure forme que lors de son débat désastreux le 27 juin en direct sur CNN face à l'ex-président et de nouveau candidat républicain Donald Trump, 78 ans, Joe Biden a aussi reconnu à demi-mots que son âge avait pesé dans sa décision de se retirer.

"Je peux à peine dire l'âge que j'ai (...) J'ai du mal à le sortir de ma bouche", a admis l'octogénaire, qui cherche de plus en plus souvent ses mots et dont l'expression orale d'une voix faible et enrouée est parfois difficile à comprendre.

Il a toutefois assuré qu'il n'avait "pas de problème grave" de santé et que le soir de ce débat calamiteux contre Donald Trump il était "vraiment, vraiment, dans un mauvais jour (...) parce que malade".

Article original publié sur BFMTV.com