Présidentielle américaine: en Géorgie, Kamala Harris pourfend les restrictions au droit à l'IVG

En meeting éclair à Atlanta, Kamala Harris est venue faire campagne sur son thème de prédilection : l’avortement, dans un État, la Géorgie ou le droit à l’IVG est quasiment interdit depuis l’annulation de l’arrêt Roe vs Wade par la Cour suprême. Kamala Harris a rendu hommage aux premières victimes, selon elle, de cette législation héritée du passage de Donald Trump à la Maison Blanche.

Sur la scène d’Atlanta, Kamala Harris fait répéter au public le nom d'une femme, celui d'Amber Thurman. Il s'agit de la première victime connue de l’annulation du droit fédéral à l’avortement aux États-Unis, rapporte notre envoyé spécial sur place, David Thomson. Cette assistante médicale de 28 ans est décédée des suites d’une infection provoquée par des restes fœtaux restés dans son utérus après la prise d’une pilule abortive. Les médecins qui risquent jusqu’à dix ans de prison en Georgie s'ils pratiquent un avortement au-delà de six semaines de grossesse ont refusé de la soigner et d'effectuer le curetage qui aurait pu lui sauver la vie.

Faute de soins, Amber Thurman est morte après vingt heures de calvaire. La candidate démocrate en a fait le symbole du bilan de Donald Trump. « Sa famille m’a dit qu’elle venait d’avoir un appartement avec piscine pour elle et son fils. Elle était si fière et elle allait commencer son école d’infirmière », a lancé Kamala Harris.

À lire aussiTim Walz, un «monsieur Tout-le-monde» propulsé colistier de Kamala Harris


Lire la suite sur RFI