Présidentielle américaine: Donald Trump promet de "voler les emplois d'autres pays" s'il est élu

Donald Trump, au coude-à-coude dans les sondages face à la vice-présidente démocrate Kamala Harris, a assuré que l'"horrible cauchemar" des travailleurs américains "prendrait fin le jour où (il) prêtera serment".

Donald Trump a promis ce mardi 24 septembre de "voler les emplois d'autres pays" s'il était réélu, à coups de baisses d'impôts et de droits de douane "très élevés".

"Durant des années, nous avons assisté au vol de nos emplois par d'autres pays", a dénoncé le candidat républicain à la Maison Blanche lors d'un meeting de campagne.

"Mais désormais, nous allons nous attaquer à leurs emplois et les ramener en Amérique, là où ils devraient être", a-t-il lancé à ses partisans, réunis dans l'Etat américain de Géorgie.

Pour ce faire, Donald Trump, qui avait placé sa présidence (2017-2021) sous le signe de "l'Amérique d'abord", s'est engagé à créer des zones économiques spéciales sur des terres fédérales "avec des taxes et des réglementations très basses".

"Je vous offrirai les impôts les plus bas, les coûts énergétiques les plus bas, le fardeau réglementaire le plus bas", a énuméré le milliardaire de 78 ans depuis Savannah.

À l'inverse, l'ancien président a affirmé que les fabricants paieraient des droits de douane "très élevés" s'ils ne fabriquaient pas leurs produits aux Etats-Unis.

"Je veux que les entreprises automobiles allemandes deviennent américaines" a déclaré le candidat à la présidentielle du 5 novembre. "Nous allons voler les emplois d'autres pays, nous allons voler leurs usines", a-t-il énuméré.

Donald Trump, au coude-à-coude dans les sondages face à la vice-présidente démocrate Kamala Harris, a assuré que l'"horrible cauchemar" des travailleurs américains "prendrait fin le jour où (il) prêtera serment".

"Je veux que General Electric, IBM et tous les autres industriels qui nous ont quitté soient rongés de remords et reviennent en courant sur notre sol."

Le septuagénaire a aussi peint un tableau très sombre d'une présidence Harris, assurant que les entreprises "fuiraient", notamment en raison de son programme de lutte contre le réchauffement climatique.

L'État américain de Géorgie, depuis lequel il s'exprimait, fait partie des plus disputés pour l'élection présidentielle de novembre.

Article original publié sur BFMTV.com