Publicité

Présidentielle 2022: Les Républicains choisissent ce samedi le mode de désignation de leur candidat

Un militant Les Republicains à La Baule pour la pré-rentrée de LR le 28 août 2021 - Sebastien SALOM-GOMIS © 2019 AFP
Un militant Les Republicains à La Baule pour la pré-rentrée de LR le 28 août 2021 - Sebastien SALOM-GOMIS © 2019 AFP

Primaire semi-ouverte ou vote des seuls militants ? 45% des Républicains avaient voté, samedi à 16 heures, pour trancher sur la meilleure façon de désigner leur candidat à la présidentielle, a indiqué le parti.

Le scrutin, ouvert lors d'un congrès numérique vendredi à 18 heures, sera clos à la même heure samedi. Les résultats seront annoncés à 18h30 par le président du parti Christian Jacob.

À l'inverse des Verts qui votent eux aussi ce week-end, il ne s'agit pas pour LR de désigner son candidat. Le vote porte uniquement sur le mode de désignation, objet de discussions interminables dans un parti en panne de candidat naturel. L'objectif est d'avoir un candidat le 4 décembre.

Le congrès, l'option préférée des adhérents

Concrètement, 79.181 adhérents à jour de cotisation doivent modifier les statuts, qui depuis 2015 prévoient une primaire. L'expérience a laissé un goût amer en 2016, éliminant Nicolas Sarkozy dès le premier tour, et exacerbant les tensions jusqu'à l'échec de François Fillon à la présidentielle.

Cette fois les militants ont le choix entre deux possibilités: soit une primaire à deux tours, où pourraient voter "l'ensemble des adhérents et des citoyens qui se reconnaissent dans les valeurs de la droite et du centre et qui acceptent de figurer dans un fichier nominatif".

L'autre option est un congrès réservé aux seuls militants LR "à jour de cotisation 15 jours avant le scrutin", et à deux tours également. Le congrès semble, selon une vaste enquête publiée mercredi par LR, avoir la préférence des adhérents.

Cette option ouvre aussi la porte à une participation de Xavier Bertrand, en tête des sondages sans écraser le match, et qui serait "prêt à se soumettre" à un congrès même s'il refuse une primaire, selon Christian Jacob.

Une "procédure d'empêchement"

Valérie Pécresse (ex-LR) et Michel Barnier plaident eux pour une primaire ouverte. Eric Ciotti et Philippe Juvin sont aussi candidats. Du côté des candidats, il faudra se reconnaître "dans les valeurs de la droite et du centre", et avoir recueilli "au moins 250 parrainages d'élus" soutenus par LR.

Une instance de contrôle sera créée pour vérifier "la recevabilité des candidatures" au regard notamment "de leur compatibilité" à ces valeurs. Autre innovation, LR va se doter d'une "procédure d'empêchement" pour pouvoir débrancher le candidat s'il "ne peut, pour quelque raison que ce soit", rester dans la course. L'idée est d'éviter un crash similaire à celui de François Fillon en 2017.

Article original publié sur BFMTV.com