Publicité

Présidentielle 2022. Avec les parrainages, les maires français ont soudain plein d’amis

À partir de ce 27 janvier et jusqu’au 4 mars, les maires pourront adresser officiellement au Conseil constitutionnel leur parrainage d’un candidat à la présidentielle. Un système qui mécontente les candidats controversés et conduit à une course aux signatures auprès des maires, constate le Financial Times.

“Tous les cinq ans, les maires des 35 000 communes de France se retrouvent bombardés de messages et d’appels amicaux de la part de parfaits inconnus prêts à tout pour obtenir leur soutien”, raconte le Financial Times en se penchant sur le système français, qui exige que chaque candidat à la présidentielle recueille 500 parrainages.

Alors que le Conseil des ministres a ouvert formellement ce mercredi 26 janvier cette course aux parrainages, qui doit durer jusqu’au 4 mars, le journal de la City précise que “ces parrains ne peuvent pas être choisis au hasard” : seules 47 000 personnes sont habilitées à l’être, à savoir les sénateurs, les députés, les conseillers régionaux et l’ensemble des maires. Ces derniers, souvent sans étiquette et surtout très nombreux, sont autant de “cibles de choix”.

À lire aussi: Vu du Royaume-Uni. Le Covid, élément incontrôlable de la présidentielle française

Ce système de parrainage date de 1965, première élection présidentielle au suffrage direct, rappelle le Financial Times. Les critiques ne manquent pas – notamment du côté des petits candidats, qui ont du mal à réunir les signatures.

Le dispositif “se révèle efficace pour écarter les candidatures fantaisistes” et il n’empêche pas qu’un large panel de candidats se présente, souligne le quotidien financier : “Ils n’étaient pas moins de 11 à la dernière présidentielle, en 2017.”

Le système a aussi été pensé pour que les candidats aient une assise nationale et pas seulement locale : les parrainages doivent en effet émaner d’au moins 30 départements différents, avec un maximum de 50

[...] Lire la suite sur Courrier international

À lire aussi :