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Présidentielle 2022: Batho veut une "primaire ouverte" pour désigner un candidat écologiste

Delphine Batho, invitée de BFMTV-RMC jeudi 2 juillet 2020. - BFMTV
Delphine Batho, invitée de BFMTV-RMC jeudi 2 juillet 2020. - BFMTV

Dans le sillage des bons résultats obtenus par les écologistes aux élections municipales, Delphine Batho se projette jusqu'en 2022. Ancienne ministre de l'Écologie sous le quinquennat de François Hollande, la députée des Deux-Sèvres et présidente de Génération Écologie juge "indispensable" une arrivée au pouvoir des écologistes.

"Une espérance est en train de se lever, on l'a vue aux élections municipales. Cette victoire elle nous oblige. Elle nous oblige à préparer les élections régionales, mais ça nous oblige à être une alternative pour la France", a estimé la parlementaire, invitée ce jeudi de BFMTV-RMC.

Delphine Batho souhaite que les écologistes parviennent à "construire un projet qui porte des idées nouvelles", "construire une culture de gouvernement" et ne tombent pas "dans le piège de la personnalisation et du présidentialisme".

"Voter sur un projet et sur des idées"

"Il faut qu'il y ait une candidature à l'élection présidentielle en 2022. (...) Dans les institutions de la Ve République, il faut présenter une candidature", a martelé la députée, estimant toutefois que "les valeurs de l'écologie sont antinomiques avec cette idée" de personnalité providentielle.

Pour parvenir à désigner la personne qui incarnera cette candidature, Delphine Batho veut constituer une fédération de tous les partis écologistes qui organiserait une "primaire ouverte". "Que l'on vote sur un projet et sur des idées qui entraînent une candidature mais qu'on ne se lance pas dans ce que les Français détestent, les batailles de personnes", a-t-elle plaidé.

Interrogée sur le cas précis de Jean-Luc Mélenchon, Delphine Batho a estimé qu'il n'avait pas vocation à participer à une telle primaire car de son point de vue, le député des Bouches-du-Rhône ne s'inscrit pas "dans le champ de l'écologie politique. Ce n'est pas le choix qu'il a fait. C'est respectable, mais ce n'est pas le choix qu'il a fait".

Article original publié sur BFMTV.com