Le préfet de police ouvre une enquête sur les supposés membres de la BRAV-M venus témoigner chez Hanouna
Vendredi dernier, quatre personnes étaient invitées sur le plateau de Touche pas à mon poste ! (TPMP), émission présentée par Cyril Hanouna. Vêtus de noir, encagoulés et voix modifiée pour ne pas être reconnus, ces individus se sont présentés comme des membres de la Brigade de répression de l'action violente motorisée (BRAV-M).
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La diffusion de cette séquence a aussitôt fait réagir la préfecture de police, qui a indiqué sur Twitter dans la soirée que « les premiers éléments […] laissent à penser que ces personnes n’appartiennent pas à la BRAV-M ». En ce sens, le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, a ouvert « une enquête administrative et saisi la procureure de la République de Paris ».
L’un de ces quatre individus aurait été identifié comme étant un ancien délégué de la Fédération professionnelle indépendante de la police (FPIP), un syndicat réputé proche de l’extrême droite, sans pour autant être relié à un parti politique. Lors de l’émission, ces invités anonymes ont évoqué le rôle des black blocs pendant les manifestations, assurant que ces manifestants étaient « déterminés à [les] tuer ».
La Brigade de répression de l'action violente motorisée en ligne de mire
Depuis quelques jours, la BRAV-M – une unité mobile composée de policiers à moto – fait polémique en France, à la suite des violents affrontements entre des militants écologiste...