Le préfet de Loire-Atlantique a donné son accord à la démission du maire de Saint-Brevin

Le préfet de Loire-Atlantique a accepté la demande de démission du maire de Saint-Brevin-les-Pins qui avait exprimé la volonté de quitter ses fonctions après avoir fait l'objet de menaces et de violences, ont appris ce mercredi nos confrères de l'AFP auprès de la préfecture.

"Le préfet a accepté sa démission, conformément à la demande du maire", a fait savoir la préfecture, confirmant une information du quotidien Ouest-France.

"Le courrier a été envoyé, sa démission est effective à compter de la date de la notification de la présente lettre", a complété la préfecture, précisant que le courrier a été adressé "semaine 22", soit depuis le début de la semaine.

Interrogée ce mercredi matin, la mairie de Saint-Brevin n'était pas dans l'immédiat en mesure de confirmer la réception de cette lettre.

Ses deux véhicules incendiés

Le maire, Yannick Morez (DVD), avait fait l'objet de menaces de l'extrême droite depuis l'officialisation, fin 2021, du transfert près d'une école de sa commune d'un centre d'accueil de demandeurs d'asile (Cada) qui existait déjà à Saint-Brevin depuis 2016.

Ces attaques avaient culminé le 22 mars au petit matin avec l'incendie de deux véhicules du maire devant son domicile, dont la façade avait également été touchée par les flammes alors qu'il y dormait en famille.

Entendu par la commission des lois du Sénat et reçu à Matignon le 17 mai par la première ministre Élisabeth Borne, l'élu, médecin de profession, avait maintenu sa volonté, annoncée il y a trois semaines, de démissionner de ses fonctions et de quitter avec sa famille la station balnéaire où il est installé depuis 32 ans.

Article original publié sur BFMTV.com