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«Près de 900 personnes sont mortes naufragées depuis janvier»

Des rescapés du naufrage à leur arrivée à Palerme, ce mercredi.

Florence Kim, porte-parole de l’Organisation internationale des migrations (OIM), regrette une catastrophe humanitaire qui aurait pu être évitée avec un minimum de coopération.

Près de 400 migrants ont disparu dimanche dans le naufrage d’un bateau transportant des migrants en Méditerranée au large de l’Italie. Le nombre de victimes, le plus important depuis la tragédie de Lampedusa en octobre 2013, a été estimé à partir des témoignages des 144 survivants débarqués mardi matin à Reggio Calabria, à la pointe sud de l’Italie, et interrogés par l’Organisation internationale des migrations (OIM). Les gardes-côtes italiens ont porté secours à un peu plus de 6 500 personnes entassées sur 42 bateaux dimanche et lundi. Florence Kim est la porte-parole de l’OIM.

Pour quelle raison le bateau a-t-il basculé ?

Pour la même raison que dans presque tous les autres cas de naufrage : les trafiquants qui sont en charge du passage des migrants d’un pays à un autre sont de moins en moins scrupuleux. Encore une fois, le bateau était beaucoup trop chargé. Lorsque le navire s’est approché du littoral et que les migrants ont aperçu les gardes-côtes, ils ont paniqué et ont sauté dans la mer pour leur échapper. Ce mouvement de foule, accentué par la présence de nombreuses personnes à bord, a fini par faire chavirer le bateau.

Comment éviter la surpopulation sur les bateaux ?

L’Organisation internationale des migrations mène des campagnes de prévention dans les pays de transit. Nous allons directement à la rencontre des migrants. Le but n’est pas de les décourager à migrer, mais de les dissuader de voyager dans des conditions aussi dangereuses.

Pouvait-on présager le naufrage de dimanche ?

Malheureusement, ce nouveau drame était prévisible. La saison des migrations commence de plus en plus tôt, dès février au lieu du début de l’été. Quant aux navires, ils sont davantage remplis, mettant de ce fait en danger la vie de ses passagers. D’après les calculs de l’OIM, près de 900 personnes sont mortes à (...)

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