Présidentielle américaine : Donald Trump accuse Kamala Harris et Joe Biden d’être responsables de la situation au Proche-Orient

Alors que le Hezbollah a lancé une attaque d’ampleur sur Israël ce dimanche, l’ancien président américain promet lui, d’éviter une Troisième Guerre mondiale.

ETATS-UNIS - Les affaires étrangères s’invitent dans la course à la Maison-Blanche. Ce dimanche 25 août, l’ancien président et actuel candidat républicain à la présidentielle de novembre, Donald Trump, a mis en cause les compétences de Joe Biden et de sa vice-présidente Kamala Harris, également candidate démocrate, dans la gestion de la politique étrangère au Proche – Orient. Tôt ce dimanche, l’armée israélienne a annoncé mener des frappes « préventives » au Liban voisin. Deux heures plus tard, le Hezbollah libanais a entamé une attaque aérienne contre Israël, lançant plus de 320 roquettes sur le sol israélien.

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« Qui négocie pour nous au Moyen-Orient ? Des bombes tombent un peu partout ! » a écrit Donald Trump sur X ce dimanche. « Joe le dormeur dort sur une plage de Californie, exilé vicieusement par les démocrates, et la camarade Kamala fait la tournée des bus de campagne avec Tampon Tim, son très mauvais choix de vice-président » s’est-il fendu. L’ancien président fait référence au retrait de Joe Biden de la Course à la Maison Blanche en juillet dernier, à l’investiture de Kamala Harris par les démocrates et à sa campagne, aux côtés de son colistier, Tim Waltz.

Une manière pour Trump de mettre en avant la responsabilité de l’administration Biden dans les différentes crises en Israël, au Liban et en Palestine, insinuant que Kamala Harris et l’actuel président se désintéresseraient des affaires étrangères, pour se concentrer sur la campagne démocrate aux États-Unis. « Évitons la Troisième Guerre mondiale, car c’est ce vers quoi nous nous dirigeons ! », a affirmé le candidat républicain, à la peine dans les sondages depuis le choix de Kamala Harris comme candidate démocrate.

Si Donald Trump dénonce le manque d’action du gouvernement Biden au Proche-Orient, les États-Unis continuent pourtant à soutenir Israël dans la région. Ce dimanche, un haut responsable de défense américain a annoncé que les États-Unis ont aidé l’armée israélienne à la surveillance et au suivi des tirs du Hezbollah, au moment de l’attaque ce matin. « Les États-Unis ne sont pas impliqués dans les frappes préventives d’Israël hier soir. Nous avons fourni du renseignement, de la surveillance et de la reconnaissance pour suivre les frappes arrivant du Hezbollah libanais », a-t-il déclaré à l’AFP.

Le pays continue par ailleurs à « soutenir le droit d’Israël à se défendre », contre des attaques venues notamment du Liban ou de L’Iran. Au Caire, les discussions sur une trêve à Gaza lancées jeudi 22 août se poursuivent, et les États-Unis sont un des pays médiateurs. L’AFP note la présence du directeur de la CIA, William Burns, et du coordinateur de la Maison Blanche pour le Moyen-Orient, Brett McGurk.

Joe Biden a aussi effectué plusieurs visites d’État au Proche-Orient lors de son mandat. En 2022, il s’était rendu en Cisjordanie, en Israël et en Arabie saoudite, comme le rappellent Les Échos. En octobre dernier, quelques jours après l’attaque du 7 octobre du Hamas, le président s’était également rendu à Tel-Aviv pour une visite de solidarité mais avait dû renoncer à se rendre en Jordanie.

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