Présidentielle 2022: Zemmour 3e et devant Bertrand, selon ce sondage

Le polémiste et chroniqueur, Éric Zemmour, le 22 avril 2021 à Paris. (Photo: JOEL SAGET via AFP)
Le polémiste et chroniqueur, Éric Zemmour, le 22 avril 2021 à Paris. (Photo: JOEL SAGET via AFP)

SONDAGE - Marine Le Pen, donnée à 16% des intentions de vote, est talonnée par le candidat putatif Éric Zemmour à 15%, qui devance lui-même le candidat de droite Xavier Bertrand à 14%, selon un sondage Ipsos Sopra Steria pour franceinfo et Le Parisien, publié ce vendredi 1er octobre.

Selon la même enquête, si Valérie Pécresse représente la droite, elle est créditée de 12% des intentions de vote, derrière Éric Zemmour à 15%, et la candidate du Rassemblement national à 17%.

Le président sortant Emmanuel Macron est donné à 24 ou 25% selon qu’il est opposé à Xavier Bertrand ou à Valérie Pécresse.

À gauche, les candidats LFI Jean-Luc Mélenchon et EELV Yannick Jadot sont chacun crédités de 9% des voix, avec la socialiste Anne Hidalgo à 5,5%.

Si Michel Barnier est le candidat de la droite, il est donné à 11%, Éric Zemmour à 15%, Marine Le Pen à 17%, et Emmanuel Macron à 25,5%. À gauche les scores restent inchangés sauf pour Yannick Jadot, donné à 9,5%.

Hidalgo toujours à 5,5%

Si Éric Zemmour ne se présente pas à la présidentielle, Marine Le Pen remonte à 25%, ainsi que Xavier Bertrand à 17%. Emmanuel Macron est lui donné à 25%.

Marine Le Pen atteint 26% comme Emmanuel Macron dans le scénario Valérie Pécresse, elle-même donnée à 14%.

Toujours sans Éric Zemmour, Marine Le Pen atteint 26% et Emmanuel Macron atteint 27% dans le scénario Michel Barnier, donné à 13%.

À gauche, quel que soit le scénario à droite, toujours sans Éric Zemmour, les scores varient très peu: Jean-Luc Mélenchon est à 8,5%, Yannick Jadot à 9% et Anne Hidalgo toujours à 5,5%.

“Légitime” de tester Zemmour dans les sondages

Les intentions de vote ne constituent pas une prévision du résultat du scrutin. Elles donnent une indication des rapports de force et des dynamiques au jour de la réalisation du sondage.

Un point qu’a dû rappeler le directeur général délégué de l’Ipsos au lendemain de la parution du sondage, face aux critiques l’accusant d’alimenter le “phénomène Zemmour”. “Je pense que tester une candidature et tester des intentions de vote sans sa candidature permet de comprendre un certain nombre de phénomènes”, a argumenté Brice Teinturier sur franceinfo.

Il a également expliqué le choix de tester le chroniqueur, malgré le suspense entretenu sur sa candidature: “Dans un premier temps, nous ne l’avons pas inclus dans nos intentions de vote. Ensuite, plus les signaux et les phrases du principal intéressé allaient dans le sens d’une déclaration de candidature, plus il nous a semblé intéressant de mesurer si le phénomène existait. (...) Je crois qu’il est légitime aujourd’hui, compte tenu des messages envoyés par la personne elle-même, au moins d’envisager le cas de figure de sa candidature”, a ajouté le responsable de l’institut de sondage.

Enquête réalisée en ligne du 29 au 30 septembre auprès d’un échantillon de 1.500 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d’erreur des intentions de vote entre 0,7 et 2,5 points.

À voir également sur Le HuffPost:La théorie complotiste de Zemmour sur EELV vaut le détour (nement)

Cet article a été initialement publié sur Le HuffPost et a été actualisé.

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