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Présidentielle 2022 : Marine Le Pen adopte une stratégie attrape tout face à Pécresse et Zemmour

Quel est le point commun entre une cathédrale, une école en construction dans un quartier sensible, une coopérative viticole et une fête foraine? La réponse : une visite de Marine Le Pen. Vendredi à Béziers (Hérault), pour la première journée de son déplacement de trois jours en Occitanie, la candidate du Rassemblement national (RN) s'est embarquée dans une sortie marathon. Sur tous les sujets, ou presque. Dans le rôle du tour-operator, le maire de la ville Robert Ménard, qui ne l'a pas lâchée jusqu'à son départ, samedi matin.

Le Biterrois lui avait promis un déplacement "populaire", "sans notables et sans militants." Soit à peu près l'inverse de la conférence-meeting d'Éric Zemmour en octobre, dans une salle réunissant des fans acquis à sa cause. Et face à Valérie Pécresse, qui veut "ressortir le Kärcher de la cave", voire recourir à l'armée pour "nettoyer les quartiers", Marine Le Pen se pose en candidate de la responsabilité, son point faible vis-à-vis de sa concurrente LR. "Valérie Pécresse fait du gros rouge qui tache, tacle-t-elle. Quand on envoie l'armée, on assume la responsabilité que l'armée tire, or moi je ne souhaite pas cela."

Marine Le Pen n'a cessé de le répéter : "Le signe chinois du mot crise veut dire à la fois crise et opportunité". Et des crises, il y en a eu, ces derniers mois, avec son hôte du jour. Robert Ménard, élu avec le soutien du RN, a régulièrement entretenu le doute sur son soutien, déclarant qu'elle "ne pouvait pas gagner" ou encore "réfl...


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