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Poyet mis à pied par Bordeaux après son coup de gueule en conférence de presse

L'entraîneur de Bordeaux, Gustavo Poyet, le 29 juin au centre d'entraînement du Haillan.

En colère après le transfert de son attaquant Gaëtan Laborde, l'entraîneur uruguayen a été démis de ses fonctions à titre provisoire, avant un éventuel licenciement.

La qualification de Bordeaux en barrages de la Ligue Europa (3-1 ; 2-1) contre Marioupol jeudi soir promettait une conférence de presse d’après-match sereine de la part de Gustavo Poyet. Moins de vingt-quatre heures plus tard, le technicien uruguayen se retrouve mis à pied une semaine par son club. Inconcevable, à première vue. Sauf que l’exercice des questions-réponses avec les journalistes présents à l’issue du match, parfois si soporifique, n’a cette fois rien eu de banal. «Je ne suis pas content aujourd’hui. C’est mon plus mauvais jour dans ce club.» Les deux premières salves lâchées d’entrée par le coach des Girondins laissaient entendre que quelque chose couvait dans le vestiaire bordelais.

«Me tuer par-derrière»

La raison du coup de gueule ? Le transfert surprise de l’attaquant Gaëtan Laborde pour Montpellier, apparemment sans que son entraîneur n’ait été mis au courant par sa direction. Un manque de communication et de concertation qui a rendu furieux Poyet, pas novice des sorties à la sulfateuse. «Ce que le club a fait aujourd’hui avec nous, avec Gaëtan Laborde [parti ce jeudi à Montpellier, ndlr], c’est une honte. Je pense qu’il faut s’arrêter là. J’ai dit au club qu’il ne pouvait pas partir jusqu’à ce qu’on prenne un autre joueur. Ils ne s’en sont pas occupés et ont laissé partir Laborde. On est arrivé aujourd’hui à l’hôtel à 11h45 et Laborde [convoqué pour le match contre les Ukrainiens] n’était pas là. On l’a appelé et il était à Montpellier. Personne ne m’avait rien dit. C’est une honte qu’ils aient fait ça contre moi, contre les joueurs, contre les supporteurs. Je ne peux pas accepter ça. J’ai besoin d’explications des propriétaires et du président. Quand ils m’auront expliqué ça, on verra si je continue. Je me fous des dirigeants bordelais qui parlent par-derrière, ils essaient de me (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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