Iran : premières arrestations dans l'affaire des écolières intoxiquées

© Atta Kenare, AFP (archives)

Le ministère iranien de l'Intérieur a annoncé mardi de premières arrestations dans le cadre de l'affaire sur la série d'intoxications qui a affecté des centaines d'écolières depuis trois mois. "Plusieurs personnes ont été arrêtées dans cinq provinces et les services continuent leur enquête", a précisé le vice-ministre de l'Intérieur, Majid Mirahmadi.

Téhéran a annoncé, mardi 7 mars, de premières arrestations dans l'enquête sur la série d'intoxications qui a affecté des milliers d'écolières et provoqué une forte émotion dans le pays. Ces arrestations interviennent alors que des parents d'élèves se sont mobilisés pour appeler les autorités à agir, plus de trois mois après les premiers cas d'empoisonnement.

Le vice-ministre de l'Intérieur, Majid Mirahmadi, est apparu mardi à la télévision d'État pour annoncer que "plusieurs personnes" avaient "été arrêtées dans cinq provinces" sur "la base des enquêtes menées par les services de renseignement". Il n'a pas donné de détails sur leur identité, les circonstances de leur arrestation et leur présumée implication.

Mais plus tard, son ministère a indiqué dans un communiqué que les services de sécurité et de renseignement avaient identifié et arrêté "un certain nombre de personnes" soupçonnées de préparer des substances dangereuses dans les provinces du Khozestan, de l'Azerbaïdjan occidental, de Fars, de Kermanshah (ouest), du Khorasan (est) et d'Alborz (nord).

Elles "doivent être condamnées à des peines sévères" et "il n'y aura pas d'amnistie" pour elles, a averti la plus haute autorité de l'Iran, qui évoquait cette affaire pour la première fois.


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