Pouvoir d'achat: feu vert final du Parlement au premier volet de mesures

Stephane DUPRAT/SIPA

Premier gros morceau de la mandature, ce texte "d'urgence", qui porte un total de 20 milliards d'euros de dépenses, a été largement validé à l'Assemblée nationale par 395 voix pour, celles de la majorité, des LR et RN.

Le bout du tunnel législatif est en vue: le Parlement a approuvé définitivement mercredi le premier volet du paquet de mesures en faveur du pouvoir d'achat, après des gages donnés à LR.

Premier gros morceau de la mandature, ce texte "d'urgence", qui porte un total de 20 milliards d'euros de dépenses, a été largement validé à l'Assemblée nationale par 395 voix pour, celles de la majorité, des LR et RN. Ces deux derniers groupes jugent cependant que les mesures laissent "un goût d'inachevé" ou marquent "des petits pas".

Les députés ont été 112 à se prononcer contre, tous à gauche, et 36 se sont abstenus.

Les élus LFI ont défendu en vain une motion de rejet d'un texte, selon eux de "régression", qui privilégie notamment des primes plutôt que des augmentations générales des salaires.

Dans la foulée, le Sénat dominé par la droite a donné son imprimatur à ce projet de loi, objet d'un compromis entre les deux chambres, par 245 voix contre 27 et 72 abstentions. Là aussi, la gauche n'a pas été en soutien.

Augmentation de 4% des pensions de retraite et de plusieurs allocations avec effet rétroactif au 1er juillet 2022, plafonnement de la hausse des loyers à 3,5% dans l'Hexagone, et encore triplement du plafond de la prime Macron pouvant être versée par les employeurs sont programmés.

Entre hausse des prix et crise énergétique provoquée par la guerre en Ukraine, "le plus dur, nous y sommes pour quelques mois encore", a prévenu à plusieurs reprises le ministre de l'Economie.

Bruno Le Maire s'est montré "déterminé" à "protéger économiquement les Français" comme durant la crise sanitaire, tout en se faisant le gardien des finances publiques face aux assauts des oppositions.

Dans une rare unanimité, les députés ont ajouté au train de(...)


Lire la suite sur Paris Match