Pourquoi des salariés d'Alpine ont-ils fait grève pendant un GP de Formule 1 ?

Lors du Grand Prix d'Italie de Formule 1 à Monza, une centaine de salariés d'Alpine ont organisé une manifestation pacifique pour exprimer leur mécontentement face à la fin programmée de la fabrication en France des moteurs des monoplaces de l'écurie franco-britannique.

Cette décision, prévue pour 2026, signifie la fin de la production à l'usine de Viry-Châtillon, près de Paris, un site historique pour le groupe Renault, propriétaire d'Alpine.

Une grève visible par le plus grand nombre

Les employés de l'usine de Viry-Châtillon, après un long trajet de plus de douze heures en bus pour rejoindre Monza, se sont installés dans les tribunes du circuit italien de Monza pour assister aux essais libres du Grand Prix. Portant des t-shirts blancs arborant le logo Alpine et le slogan #ViryOnTrack, ils ont brandi une banderole demandant la poursuite du développement du moteur 2026 et la sauvegarde de « 50 ans de Formule 1 à la française ». Ils ont également rappelé les 12 titres mondiaux des constructeurs obtenus par Renault.
Patrick Gabaud, élu du Comité social et économique (CSE) du site de Viry-Châtillon, a exprimé sa satisfaction quant à l'impact de cette manifestation. « On a réussi à se montrer, à toucher les médias, et à relayer notre communiqué. C'est une journée très positive, peut-être plus que ce que l'on espérait », a-t-il déclaré.
Olivier Loret, secrétaire du CSE, a quant à lui souligné l'importance de cette mobilisation pacifique. « On voulait faire passer un message de manière constructive et pacifique, et montrer à Luca De Meo que le projet F1 2026 a sa place à Viry. Sans F1, il n'y a plus d'excellence technologique dans les...Lire la suite sur Autoplus