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Pourquoi Rabiot est le roi du gâchis

MERCATO – Écarté du groupe parisien après avoir refusé de prolonger son contrat avec le PSG, Adrien Rabiot est le roi du gâchis. On vous explique pourquoi.

Adrien Rabiot, itinéraire d’un enfant gâté…
Adrien Rabiot, itinéraire d’un enfant gâté…

Parce qu’il aurait pu être un pilier du PSG
Joueur régulier et élégant, quasiment toujours titulaire en L1 la saison dernière sous Emery, Adrien Rabiot aurait pu devenir l’un des piliers du PSG version Tuchel, au même titre que Neymar ou Mbappé. Au lieu de cela, après avoir démarré l’exercice 2018-2019 en étant l’un des Parisiens les plus utilisés par le technicien allemand, le milieu de terrain est allé au bras de fer avec ses dirigeants en refusant de prolonger son contrat. Mis à pied depuis le 18 décembre, il n’a ni pris part aux 5 derniers matches du PSG ni au stage qui se déroule actuellement au Qatar. En partance pour le FC Barcelone, le dossier traîne car il est loin de faire l’unanimité en Catalogne.

Parce qu’il aurait pu être champion du monde avec les Bleus
Régulièrement appelé chez les Bleus avant le Mondial 2018, Rabiot s’est débrouillé pour tout foutre en l’air avec des performances lamentables sous le maillot tricolore et une attitude indécente (il s’était économisé en Bulgarie le 7 octobre 2017 par crainte du froid et peur de se blesser). Cerise, Son choix de refuser de faire partie des réservistes en Russie l’a privé à court terme d’un potentiel titre de champion du monde. A moyen terme, il a définitivement dit adieu à l’équipe de France. Didier Deschamps a été clair : tant qu’il est sélectionneur, le Parisien ne remettra plus les pieds à Clairefontaine. Entre être un pilier en devenir et devenir un paria, la frontière est parfois ténue.

Parce qu’il file droit vers une carrière ratée à cause de son image
A 23 ans, le “Duc” jouit désormais d’une réputation écornée. 7 ans après avoir démarré en pro, la question de son état d’esprit se pose clairement : de sa première brouille avec Ancelotti en 2012 (qui avait conduit à un prêt de 6 mois à Toulouse), à son récent refus de prolonger avec le PSG, en passant par ses sautes d’humeur (menaces régulières de quitter le club depuis 2014 et son vrai-faux transfert à la Roma), ses exigences de diva (grognes régulières sous Emery lorsqu’il ne jouait pas à son poste), et ses attitudes d’enfant gâté (peur de blesser avec les Bleus, retard à la causerie d’avant-match du clasico fin octobre 2018, absence à l’entraînement et finale de Coupe de France 2015), ça commence à faire beaucoup. Sa mère (et agent) devrait lui rappeler quelques fondamentaux du sport collectif professionnel : respect, travail, et rigueur.