"Pourquoi est-ce qu'un cinéaste doit être soumis à tant de pression ?" : rencontre avec Mohammad Rasoulof condamné à la prison en Iran

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De quoi ça parle ?

Iman vient d’être promu juge d’instruction au tribunal révolutionnaire de Téhéran quand un immense mouvement de protestations populaires commence à secouer le pays. Dépassé par l’ampleur des évènements, il se confronte à l’absurdité d’un système et à ses injustices mais décide de s’y conformer. A la maison, ses deux filles, Rezvan et Sana, étudiantes, soutiennent le mouvement avec virulence, tandis que sa femme, Najmeh, tente de ménager les deux camps. La paranoïa envahit Iman lorsque son arme de service disparait mystérieusement...

A l'évocation du nom de Mohammad Rasoulof, on repense à ces images très fortes, vécues au sein même du Grand Théâtre Lumière du Festival de Cannes, en mai dernier. Le cinéaste est là, fier, souriant, marchant d'un pas assuré, sous les applaudissements d'une salle pleine à craquer. Le moment est historique. Condamné à 8 ans de prison, le réalisateur iranien a réussi à fuir son pays pour venir présenter son film en complétion à Cannes, Les Graines du figuier sauvage.

Le cinéaste vit en exil depuis, en Allemagne. Pour accompagner la sortie de son film en France, ce mercredi 18 septembre, Mohammad Rasoulof a rencontré la presse, et est revenu notamment sur la situation que lui et son équipe endurent, afin de faire vivre leur art, celui de faire du cinéma, envers et contre tout.

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