Pourquoi le PS ne fera pas un mauvais score aux municipales

Mardi soir, le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, présente ses voeux pour 2020. Or l'année s'annonce cruciale pour la formation politique, qui a enregistré les défaites et les défections depuis trois ans. Au plus bas, le PS pourrait reprendre des couleurs avec les élections municipales de mars et montrer qu'il reste une force politique sur laquelle il faudra compter à l'avenir. "Si c'est une nouvelle défaite, c'est l'explosion", prévenait Patrick Kanner, le patron des sénateurs PS, dans Les Echos. Ce ne devrait pas être le cas. "Il y a de fortes chances pour que le cru ne soit pas mauvais", explique au JDD le directeur général adjoint de l'Ifop, Frédéric Dabi. Et ce, pour plusieurs raisons.

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1. Parce que c'est une élection municipale

Il y a le national... et il y a le local. Certes, le premier a forcément un impact sur le second, mais le scrutin municipal reste une élection particulière, où les Français votent davantage en faveur d'un élu que d'un parti. Il existe aussi ce qu'on appelle une prime au sortant. Dans un sondage Ifop-Fiducial publié en octobre dans Le Monde, 54% des sondés disaient souhaiter que leur maire se représente en 2020 (un chiffre en hausse de 4 points par rapport à octobre 2017). Ce pourcentage était d'ailleurs le plus élevé chez les électeurs d'Emmanuel Macron (61%), alors que La République en marche n'est pas implantée localement. Ces derni...


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