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Pourquoi le Premier ministre libanais démissionnaire vient-il en France ?

Saad Hariri, le 20 octobre 2016 à Beyrouth.

Saad Hariri doit arriver à Paris samedi, deux semaines après avoir quitté son poste. Il s'entretiendra avec Emmanuel Macron à l'Elysée.

Il doit arriver en France depuis l’Arabie Saoudite ce samedi, après avoir démissionné de son poste de Premier ministre du Liban. Saad Hariri s’entretiendra avec Emmanuel Macron à l’Elysée à midi. Selon Beyrouth, l’ancien chef du gouvernement était jusqu’ici captif à Riyad. Pourquoi au juste vient-il en France ?

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Ce qui a motivé la démission d’Hariri

Fils de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri assassiné en 2005, Saad Hariri a annoncé sa démission depuis Riyad, la capitale saoudienne, le 4 novembre, où il est resté depuis. Cet homme d’affaires sunnite, allié de l’Occident et de l’Arabie Saoudite, était en poste depuis décembre 2016, après plus de deux ans de crise institutionnelle dans le pays. C’est à la surprise générale qu’il a quitté ses fonctions.

Saad Hariri a expliqué sa démission par le fait que l’Iran et son allié libanais, le Hezbollah, auraient la «mainmise» sur son pays. Ce parti chiite aurait même, selon ses propos, créé un «Etat dans l’Etat» libanais. Il a assuré, dans la même prise de parole diffusée sur la chaîne Al-Arabiya, craindre pour sa vie.

Le rôle central de l’Arabie Saoudite

En pleine recomposition politique sous l’influence de Mohammed ben Salmane, dit «MBS», le prince héritier saoudien, l’Arabie Saoudite a orchestré la démission surprise de Harari.

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Des doutes subsistent sur la liberté de mouvement dont a bénéficié (ou non) Saad Hariri à Riyad, au point que le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir, a dû préciser publiquement jeudi que Hariri était libre de quitter le pays. Dans la seule interview accordée depuis sa démission, à la chaîne Future TV, Hariri a aussi affirmé dimanche qu’il était «libre», qu’il avait écrit son discours de démission (...)

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